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Ces prochains trimestres, on peut prévoir une légère appréciation du franc face à l'euro, car les politiques monétaires de la BCE et de la BNS devraient être plus ou moins synchronisées.

L’actualité récente a entretenu l’espoir que l’atténuation de la pression inflationniste permette aux banques centrales de se montrer un peu plus conciliantes d’ici quelques mois.

L’indice S&P 500 a récemment bondi grâce aux chiffres de l’inflation et de la consommation des ménages aux Etats-Unis.

Les marchés devraient rester turbulents tant que les investisseurs n’auront pas davantage de visibilité sur trois fronts: les taux, la récession et le risque.

Le S&P 500 a continué de souffrir des craintes de récession. L’indice a même flirté avec le seuil des -20% par rapport à son précédent sommet.

La banque centrale américaine a annoncé qu’elle commencerait à réduire son bilan à compter de juin en s’abstenant de réinvestir le produit des obligations arrivées à échéance.

Il y aura une récession un jour, c’est sûr à 100%. Mais pas dans l’immédiat. Par conséquent, il n’est pas encore temps de se positionner dans cette optique. Il faut donc tenir compte de l’inflation.

L’inflation devrait toutefois ralentir par rapport aux niveaux actuels et aucune récession imputable à la hausse des taux d’intérêt ne devrait surgir.

En mars, les prix à la consommation aux Etats-Unis sont ressortis en hausse de 8,5% en glissement annuel. Il s’agit du taux le plus élevé depuis 1981.

Dernièrement, les principaux responsables de la Réserve fédérale américaine ont réaffirmé la nécessité d’un resserrement monétaire rapide pour juguler l’inflation.