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Le groupe de machines textiles basé à Winterthour envisage de se séparer de 10% de son personnel en Suisse. Ses recettes affichent une chute de près de 50% au premier semestre 2024.

L’accord conclu avec les syndicats prévoit que 600 salariés, dont le départ avait été envisagé, pourront bénéficier de cours de formation payés et 200 d’entre eux seront redéployés dans le réseau d’agences d’ici 2025.

Le groupe français, ex-fleuron de la tech, est endetté à hauteur de près de 5 milliards d’euros et connaît une période de déconfiture financière doublée d’une crise de gouvernance.

Jusqu’à 70 licenciements sont prévus, principalement dans l’administration de CarPostal. En outre, quelque 200 employés pourraient voir leur contrat modifié.

La stratégie 2025-2026 suit deux axes: d’un côté une croissance de l’activité et du chiffre d’affaires, de l’autre une baisse des charges, passant par la fermeture d’une partie du réseau, indique la banque présidée par Chad Leat.

Le directeur général Gunter Erfurt (photo) quitte l’entreprise, remplacé avec effet immédiat par le président du conseil d’administration Franz Richter.

Cinq emplois sont biffés en Suisse, sept en Espagne et cinq au Royaume-Uni dans le cadre de la fermeture de l’unité de courtage annoncée cet été.

Le coût du plan de réorganisation du promoteur français est estimé à environ 50 millions d’euros en 2024 et devrait dégager 36 millions d’euros d’économies dès 2025, puis 45 millions par an.

Le géant de la pharma souhaite optimiser sa structure opérationnelle au travers notamment d’une réallocation de ses ressources dans les affaires réglementaires ou techniques, au profit de sites stratégiques.

Entré dans une procédure amiable de conciliation avec ses créanciers, cet ex-fleuron de la tech vise désormais «un accord global» pour restructurer sa dette «d’ici juillet».