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Le segment des Treasuries s'est redressé en réponse à la déclaration et aux commentaires de Jerome Powell.

La Fed devrait annoncer une nouvelle hausse des taux de 75 points de base cette semaine, et laisser entendre qu'une troisième hausse de 75 pdb pourrait être nécessaire en septembre.

Dans ce monde en fragmentation, nous plaidons en faveur du renforcement de la résilience des portefeuilles, et explorons les risques et opportunités à venir dans les cinq prochaines années.

L'envolée des rendements cette année redonne de la valeur au marché obligataire, dans un contexte où la probabilité d'une récession augmente.

Le renchérissement restera élevé jusqu'en 2023, avant de se rapprocher progressivement de l'objectif de la BCE.

Lors de la prochaine réunion de juin à Amsterdam, l'accent sera probablement mis sur le rythme et l'ampleur globale de la prochaine normalisation de la politique monétaire.

La véritable surprise de la semaine dernière est venue le lendemain de la hausse des taux de la Fed, lorsque la Banque d'Angleterre a prévu une croissance négative pour 2023 au Royaume-Uni.

Si la croissance des réserves mondiales s'accélère à nouveau, les obligations d'État des marchés développés en profiteront probablement plus que toute autre devise individuelle.

Les pénuries d'intrants primaires se feront sentir tant du côté de l'offre que de la demande.

La Banque centrale européenne devrait poursuivre le processus de normalisation de sa politique, en s’appuyant sur des politiques budgétaires ciblées pour soutenir la demande privée.