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Rassurés par la résilience de l’économie et par les vaccins, les investisseurs se posent désormais la question des excès.

Prendre un peu de recul va nous permettre d’analyser ce qui nourrit les réflexions des banques centrales à l’heure actuelle.

Le moment est idéal pour renforcer la part de certains titres à revenu fixe davantage sujets aux risques dans les portefeuilles afin d'augmenter progressivement les rendements.

La transmission de la hausse de taux longs à l’économie réelle conduit à un durcissement des conditions financières. Mais la phase actuelle du cycle est au redémarrage.

La contagion de la correction obligataire aux Etats-Unis embarrasse la BCE, à un bien mauvais moment pour la reprise.

«Il n’y a pas un sujet aussi préoccupant dans l’esprit d’un citoyen américain que l’inflation» écrivait Theodore H. White en 1979.

L'amélioration de la situation sanitaire et la forte circulation des données économiques ont relancé le commerce de la reflation.

On observe une réorientation stratégique vers la génération de flux de trésorerie, car la phase de croissance de l'industrie appartient au passé.

Même si l’augmentation des rendements obligataires est conforme aux épisodes précédents, les banques centrales surveillent la situation de près.

Mais peut-être une opportunité idéale pour mettre en place le scénario du Reflation Trade (Recovery & Inflation) avec des émetteurs mal-aimés.