Les bourses mondiales progressent jeudi, toujours portées par les espoirs que le cycle de resserrement monétaire soit terminé, en amont d’une prise de parole du président de la banque centrale américaine Jerome Powell.

En Europe, La Bourse de Paris a pris 1,13%, Francfort 0,81% et Londres 0,73%. Sur la semaine, elles affichent toutes des gains. A Zurich, le SMI a avancé de 0,47%.

Wall Street a ouvert en très faible hausse, dans la sillage de la veille, permettant d’envisager une neuvième progression de suite pour le S&P 500, et une huitième pour le Nasdaq: vers 16H45 GMT, l’indice élargi prenait 0,09%, l’indice technologique 0,18% tandis que le Dow Jones était stable.

En Europe, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a jugé que les taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), gardés inchangés lors de la dernière réunion de politique monétaire n’allaient plus progresser, «sauf choc» et «sauf surprise».

Les investisseurs attendent désormais une déclaration du président de la Banque centrale américaine Jerome Powell, qui participera à une séance de questions/réponses au Fonds monétaire international à 19H00 GMT.

«Le marché écoutera attentivement pour savoir si M. Powell va dire quelque chose de surprenant sur les perspectives de politique monétaire», a commenté Patrick O’Hare de Briefing.com.

Plusieurs responsables de la Fed se sont exprimés ces derniers jours laissant, pour certains, la porte ouverte à une nouvelle hausse des taux directeurs si l’inflation persiste, un scénario que, pour l’instant, le marché exclut.

Sur le marché obligataire, les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans, qui se sont nettement détendus depuis deux semaines, remontaient un peu. Ils étaient à 4,55%, contre 4,49% en clôture mercredi, alors qu’ils avaient grimpé à 5% il y a deux semaines, un plus haut en 16 ans. L’emprunt allemand à même échéance était à 2,65% contre 2,61% la veille.

Le spécialiste des paiements Adyen s’envolait de 37,82% à Amsterdam, après des résultats du troisième trimestre jugés «rassurants» par les analystes de Stifel, et des perspectives abaissés mais jugés plus crédibles par les investisseurs. «Enfin une prévision à moyen terme avec un calendrier!», s’enthousiasment-ils également.

L’action avait dévissé de près de 40% à la suite des résultats semestriels.

Dans le même secteur, Worldline, qui a aussi subi une chute historique cette année, prenait 5,65% et Nexi 9,70%.

Le géant français des équipements électriques et automatismes industriels Schneider Electric a bondi de 8,26% pendant sa journée investisseurs. Il a annoncé en amont ses objectifs financiers, avec une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre +7% et +10%, un rythme plus soutenu que les attentes du marché.

Disney s’envolait de 6,30% après que le groupe a annoncé un gain d’abonnés à son service de streaming Disney+ (+7 millions) et une augmentation de son plan de réduction des coûts à 7,5 milliards de dollars.

Les prix du pétrole remontaient un peu, après avoir atteint la veille leurs plus bas niveaux depuis juillet.

Vers 16H35 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier prenait 1,43% à 80,68 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre, montait de 1,26% à 76,28 dollars.

Sur le marché des changes, l’euro était stable à 1,0710 dollar.

Le bitcoin prenait 1,53% à 36.140 dollars, après avoir touché un plus haut depuis mai 2022.
Roche a décroché auprès de l’Agence américaine du médicament (FDA) le statut prioritaire pour son test immunologique Elecsys Neurofilament Light Chain. Le dispositif permet de détecter l’activité de la maladie chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP).