Les marchés européens en baisse après les gains de la semaine dernière

AWP

2 minutes de lecture

Paris lâche 0,48%, Francfort 0,35% et Milan 0,29%. Londres clôture parfaitement à l’équilibre. A Zurich, le SMI perd marginalement 0,03%.

Les bourses mondiales hésitent quant à la direction à prendre lundi après les gains enregistrés la semaine dernière, les marchés européens se laissant toutefois emporter par des indicateurs signalant un ralentissement économique en Europe.

Les bourses européennes ont clôturé en baisse, Paris a lâché 0,48%, Francfort 0,35%, Milan 0,29%. Londres a clôturé parfaitement à l’équilibre (+0,00%). A Zurich, le SMI a perdu marginalement 0,03%.

La séance européenne a été notamment marquée par les indicateurs d’activité PMI, qui démontrent que «l’activité ralentit plus que ce à quoi on s’attendait», commente Denis Khamphou, gérant diversifié chez Myria AM.

A Wall Street, les principaux indices évoluaient à l’inverse plutôt en hausse. Vers 17H10 GMT l’indice Dow Jones avançait de quelque 0,17%, le Nasdaq, à dominante technologique, gagnait 0,19% et l’indice élargi S&P 500 grappillait 0,13%.

Les indices boursiers américains poursuivent ainsi leur hausse après les gains de la semaine dernière, qui ont permis à Wall Street de connaître sa meilleure semaine de l’année.

«Cette semaine, on attend notamment l’intervention de Jerome Powell», le président de la banque centrale américaine (Fed), commente Denis Khamphou.

M. Powell interviendra lors d’un débat au FMI jeudi tandis que plusieurs présidents régionaux de la banque centrale doivent prononcer des discours durant la semaine.

Cette intervention aura lieu après la réunion de la Fed la semaine dernière, à l’issue de laquelle l’institution monétaire a, comme attendu, laissé ses taux directeurs inchangés pour la deuxième fois consécutive.

Cette annonce a fait souffler un vent d’optimisme sur les marchés, les investisseurs espérant avoir tourné la page des hausse des taux de la Réserve fédérale.

«Avec une croissance qui ralentit et une inflation qui reste dans la bonne trajectoire» pour la ramener à l’objectif cible de 2% de la Fed, «il n’y a pas de raison de pousser les taux plus haut», ajoute M. Khamphou.

Sur le marché obligataire, les rendements, qui se sont très fortement détendus la semaine passée, étaient en hausse des deux côtés de l’Atlantique: le taux d’intérêt de l’emprunt à 10 ans de l’Etat américain remontait à 4,64% contre 4,57% vendredi à la clôture et l’emprunt français à même échéance à 3,34% contre 3,23% vendredi.

Tesla entouré de rumeurs

Tesla reculait de 0,26% après des informations de presse indiquant que le constructeur de véhicules électriques veut produire une voiture à 25.000 euros à partir d’une usine à Berlin.

Parmi les constructeurs automobiles cotés à New York, Ford lâchait 1,61% et General Motors 1,93%.

Ryanair en hausse

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair (+5,68%) a annoncé lundi un bénéfice net en hausse de 72% sur un an, à 2,2 milliards d’euros pour son premier semestre décalé, porté notamment par un trafic «record» l’été dernier et des prix en hausse.

Remontée du pétrole, dollar toujours en baisse

Les prix du pétrole remontent après que l’Arabie saoudite et la Russie ont réaffirmé leurs baisses de production et d’exportation de brut jusqu’à la fin de l’année: le baril de Brent valait 86,10 dollars (+1,43%) et le baril de WTI américain 81,83 dollars (+1,64%) vers 17H05 GMT.

Sur le marché des changes, le dollar continuait de reculer, toujours plombé par des indicateurs américains qui renforcent les attentes des analystes d’une fin des hausses de taux de la Réserve fédérale.

Le billet vert reculait de 0,13% par rapport à la monnaie unique européenne, à 1,0745 dollar pour un euro, tombant à un plus bas depuis septembre.

A lire aussi...