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Les investisseurs vont devoir jouer des coudes pour se prémunir du risque de crédit l'an prochain.

Dans un climat d’incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, la décorrélation de l’or par rapport aux autres actifs conforte la valeur de refuge du métal jaune.

Le thème central de l’allocation d’actifs sera la réallocation du cash accumulé en 2023 vers des thématiques de fin de cycle. L’implémentation comptera davantage que les vues de marché.

Toujours élevées, les incertitudes sont encore alimentées par la possibilité d’un choc pétrolier et la perspective des élections US de novembre. Les investisseurs pourraient être récompensés pour leur regain d’appétit pour le risque.

«Le paysage du recrutement a radicalement changé», déclare Charles Genesty dans le cadre de la nouvelle étude de la société Robert Walters.

Le chef économiste Shamik Dhar et son équipe du Global Economic and Investment Analysis (GEIA) alertent sur le fait que les rendements des actifs risqués pourraient s'avérer insuffisants en 2024.

La nouvelle étude menée par Natixis IM indique que 51% des répondants jugent la récession inévitable l’an prochain, alors que 37% estiment que le risque de récession sera écarté.

Jerome Powell tentera de limiter tout assouplissement supplémentaire des conditions financières en continuant à souligner que des hausses supplémentaires pourraient être nécessaires.

La Fed devrait annoncer un statu quo sur ses taux directeurs lors de sa prochaine réunion de politique monétaire.

La BCE devrait maintenir ses taux d'intérêt directeurs à 4,0% pour le taux de dépôt, 4,5% pour le taux Refi et 4,75% pour la facilité de prêt marginal.