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Il bénéficie des spéculations liées aux réouvertures des économies et dépasse même les paniers de matières premières.

«Nous vivons l’épilogue d’un modèle raté qui imposait de paraître et de croître», estime l’économiste en chef et CIO Steen Jakobsen dans les prévisions pour le deuxième trimestre 2021.

L’essor de l’argent est la prévision-choc pour 2021 la plus susceptible de se réaliser pleinement.

«Depuis les 227 dernières années d’enregistrement des prix du marché, le monde n’a connu que six marchés haussiers pour les matières premières», déclare Steen Jakobsen de Saxo Bank.

Après avoir vu des gains inhabituellement importants dans les principales matières premières, le risque d'un recul ou, au mieux, d'une période de consolidation, s'est accru.

Les thèmes qui ont émergé vers la fin de 2020 continuent d'attirer de nouveaux acheteurs.

«On peut dire qu’à cause des traumatismes vécus en 2020, c’est déjà demain», commente Steen Jakobsen, économiste en chef.

Le secteur des matières premières n'a progressé «que» de 2% depuis l'annonce de Pfizer et BioNTech du 9 novembre.

Jusqu'à récemment, l'impact potentiel sur la relance d'une victoire de Biden, les inquiétudes sur le climat et la forte demande chinoise avaient apporté un soutien fondamental aux métaux.

«Nous craignons que l’élection américaine représente le plus grand risque politique depuis plusieurs décennies», déclare Steen Jakobsen de Saxo Bank.