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La politique de la BCE génère une réorientation de l’épargne vers les actifs obligataires et fait renaître les actifs de trésorerie comme les fonds monétaires ou les comptes à terme.

Au premier trimestre, le PIB chinois s'est accéléré pour atteindre 4,5% en glissement annuel, contre 2,9% au quatrième trimestre.

Les attentes des investisseurs s'éloignent du scénario le plus draconien pour le système bancaire mondial.

Il est probable que la Fed adopte une approche similaire à celle de la BCE cette semaine, en augmentant ses taux directeurs de 25 points de base.

Vers 09h10, le SMI recule de 1,29% à 10’470,41 points, après avoir abandonné 0,98% vendredi en clôture. Le SLI cède 1,69% à 1643,93 points et le SPI baisse de 1,37% à 13’714,41 points.

Le prêt de 50 milliards de francs de la BNS ne permettra pas, à lui seul, de sauver la banque car il est finalement petit au regard des chiffres.

Les anticipations de nouvelles hausses des taux directeurs ont été presque totalement balayées, on attend même désormais de la Fed plusieurs baisses de taux cette année.

Le signal le plus clair a peut-être été donné la semaine dernière par l'inversion de la courbe des taux d'intérêt du gouvernement américain.

Le marché du crédit se satisfait aisément du fameux dicton «pas de nouvelle, bonne nouvelle», cherchant plutôt la stabilité, la pérennité et la prudence plutôt que les projets de croissance faramineux.

Le consensus économique de Bloomberg prévoit un taux final de la BCE de 3,75%. Mais si les taux finaux de la zone euro atteignent 4%, le cycle des taux d'intérêt mis en place par la crise financière mondiale en 2008 s'achèvera.