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Le blé a clôturé mardi à 242,75 euros la tonne sur le marché européen, «soit le point le plus bas sur la campagne actuelle depuis le 14 janvier 2022», indique Edward de Saint-Denis, chez Plantureux & Associés.

Ce mercredi après-midi, la tonne de blé meunier s’échange à 293 euros sur Euronext et celle de maïs à 287 euros, en hausse de plus de 3% sur une semaine.

Descendue sous les 280 euros le 23 janvier sur le marché européen, plus bas qu’à la veille de l’invasion russe en Ukraine en février 2022, la tonne de blé tendre s’échangeait à 286 euros mercredi après-midi sur Euronext.

Sur Euronext, «beaucoup de produits sont revenus à leur niveau d’avant-guerre», souligne Gautier le Molgat du cabinet Agritel, le conflit ne dictant «plus autant la direction (des cours) que par le passé».

Des déclarations du président russe sont sans doute également à l’origine du rebond. Le maïs s’échangeait mercredi autour de 280 euros la tonne.

Les récoltes de la campagne 2022/2023 devraient être inférieures de 6,5 millions de tonnes par rapport aux prévisions initiales, estime le gouvernement américain.

«On sent le marché très nerveux, avec de fortes amplitudes des cours en séance, et une orientation générale qui reste à la baisse», commente Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.

Vers 12H30, la tonne de maïs gagnait 31,75 euros à 321 euros sur l’échéance de mars et 15,75 euros, à 284 euros la tonne, sur celle de juin sur Euronext.

Vers midi sur Euronext, le prix du blé tendre augmentait de deux euros à 280,50 euros la tonne sur l’échéance de mars.

La flambée des cas de COVID-19, le spectre de l’inflation et les prévisions de production mondiale en hausse pèsent sur les cours.