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«Toutes les régions ont mentionné que les niveaux d’incertitudes économique et politique étaient élevés, ce qui conduit les entreprises et les ménages à prendre des décisions de manière hésitante et prudente», rapporte l’enquête de la Réserve fédérale.

L’indice de l’ISM reflue à 49,9%, contre 51,6% le mois précédent, décevant les analystes qui tablaient sur une progression du baromètre à 52,1%.

Le chef de l’Etat a une nouvelle fois surnommé le patron de la Réserve fédérale «Monsieur trop tard» et jugé «incompréhensible» le statu quo de l’institution sur les taux alors que d’autres banques centrales tendent à les baisser.

Le mois dernier, 37’000 postes ont été créés dans le secteur privé, contre 60’000 en avril. Les analystes s’attendaient, au contraire, à un net rebond.

Pour la gouverneure Lisa Cook, «les répercussions économiques semblent augmenter la probabilité à la fois d’une inflation plus élevée et d’un ralentissement du marché du travail.»

Les débats s’annoncent particulièrement difficiles avec les craintes de voir s’alourdir le déficit.

Les plaignants estiment que «les entreprises et les consommateurs vont subir un dommage irréparable» si le jugement du Tribunal de commerce international des Etats-Unis est suspendu, le temps que tous les recours soient purgés.

Le baromètre de l’ISM a reculé pour le troisième mois d’affilée à 48,5% (contre 48,7% précédemment), en ligne avec les attentes.

Lors de la réunion de début mai, tous les responsables de la banque centrale ont jugé l’incertitude liée à la politique commerciale «inhabituellement élevée».

Maros Sefcovic espère un accord commercial «juste et équilibré» entre l’Union européenne et les Etats-Unis.