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Pour 2020, la Réserve fédérale anticipe une baisse du PIB US de 6,5%, avant un fort rebond de 5% en 2021 et une croissance plus modeste l’année suivante.

Le secrétaire américain au Trésor s’appuie notamment sur les chiffres de l’emploi en mai pour estimer que le pays est bien positionné pour une réouverture forte et progressive.

Au 5 juin, les réserves ont grimpé de 5,7 millions de barils pour s’établir à 538,1 millions. Les analystes anticipaient une baisse médiane de 1,85 million.

Plombé par les prix du carburant, l’indice CPI du mois dernier lâche 0,1% par rapport à avril.

La Fed devrait de nouveau insister sur les risques de la pandémie pour l’économie, malgré la baisse surprise du chômage aux Etats-Unis.

Le Comité de datation des cycles économiques du Bureau national de recherche économique proclame la fin du plus long cycle de croissance qui a commencé en juin 2009.

Le département du Travail annonce un taux de 13,3% alors que les analystes tablaient sur 20%. Trump s’est immédiatement auto-congratulé.

Avec la pandémie, le chômage aux USA est passé de 3,5%, niveau le plus faible en 50 ans, à 14,7%, plus haut en 80 ans. Pour mai, certains tablent sur 19,5%.

De janvier à mars, la productivité a fléchi de 0,9% par rapport à la période d’octobre à décembre 2019. L’estimation préliminaire faisait état d’une baisse de 2,5%.

Le solde des échanges des biens et services s’est établi à -49,4 milliards de dollars. Les exportations plongent de 20,5% et les importations limitent leur recul à 13,7%.