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Le PS a pour le moment trois excellentes candidates, «hyperqualifiées», qui disposent de nombreuses années d’expérience tant au Parlement que dans des exécutifs, déclare Roger Nordmann.

La conseillère aux Etats socialiste de Bâle-Ville a été désignée par les délégués de la section cantonale de son parti pour briguer le poste vacant au Conseil fédéral.

Une candidature romande pour reprendre un siège alémanique peut surprendre. La Jurassienne a toutefois été encouragée par la direction du parti socialiste.

Après le sénateur zurichois Daniel Jositsch mardi et la conseillère d’Etat bernoise Evi Allemann mercredi soir, la Bâloise est la troisième candidate à sortir du bois.

Le sénateur socialiste zurichois annonce être candidat au Conseil fédéral alors que la tête du parti souhaite une représentation féminine.

L’ancienne conseillère aux Etats privilégie sa carrière professionnelle dans le privé, a-t-elle fait savoir lundi soir.

La conseillère fédérale quittera le gouvernement fin décembre, en même temps qu’Ueli Maurer qui avait annoncé son départ il y a à peine un mois.

«Mon esprit d’analyse et ma manière rigoureuse de travailler correspondent mieux à une fonction exécutive qu’au travail parlementaire dans un parti appartenant à un pôle politique, de surcroît», a déclaré Hans-Ueli Vogt.

«Je suis prête à me présenter, avec le respect dû à la tâche. Je suis candidate au Conseil fédéral», a déclaré l’actuelle ministre des finances du canton de Nidwald.

L’ancien président de l’UDC, âgé de 55 ans, est le deuxième candidat après le conseiller aux Etats bernois Werner Salzmann.