France: la BdF relève à 5,75% sa prévision de croissance pour 2021

AWP

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La croissance sera marquée par «un fort rebond aux 3e et 4e trimestres, avec une croissance soutenue de la consommation des ménages», prédit la Banque de France.

La France devrait connaître en 2021 une croissance de 5,75%, a estimé lundi la Banque de France en relevant d’un quart de point sa dernière prévision du mois de mars.

La croissance sera marquée par «un fort rebond aux troisième et quatrième trimestres, avec une croissance soutenue de la consommation des ménages», prédit la banque centrale française, qui tablait jusqu’alors sur une hausse de 5,5% du produit intérieur brut (PIB).

Cette projection est plus élevée que celle du gouvernement, qui table sur un rebond de 5% cette année, après une récession de 8% l’an dernier.

L’institut d’émission a laissé ses prévisions de hausse du PIB inchangées pour 2022 et 2023, à respectivement 4% et 2%.

Mais l’activité «commencerait à dépasser son niveau pré-COVID dès le premier semestre 2022», soit un trimestre plus tôt que prévu précédemment.

La Banque de France table par ailleurs sur une inflation contenue, en dépit des tensions actuelles sur le prix de certaines matières premières.

L’inflation s’élèverait ainsi à 1,5% en 2021, «avec cependant des mouvements infra-annuels marqués, évoluant en glissement annuel entre 0,8% et 2,1%», pronostique la Banque de France.

La hausse des prix redescendrait ensuite autour de 1,2% en 2023.

Sur le marché du travail, la banque centrale s’attend à des «créations nettes d’emplois assez significatives de 2021 à 2023», avec un taux de chômage qui «atteindrait 9,3% au cours du premier trimestre 2022, avant de décroître nettement en-dessous de 9% en 2023».

Les projections de la Banque de France identifient tout de même trois aléas qui pourraient menacer ce scénario optimiste, à savoir le degré d’utilisation du surplus d’épargne accumulé par les ménages durant la crise du Covid-19, «l’ampleur et la durée des tensions sur les prix des intrants» (matières premières), ainsi que «de possibles augmentations des difficultés de recrutement» redoutées par le patronat.

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