Les marchés européens clôturent en ordre dispersé

AWP

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Paris (+0,18%) et Milan (+0,15%) terminent la séance en hausse, tandis que les bourses de Londres et de Francfort reculent chacune de 0,11%. Zurich finit sur une très faible progression.

Les bourses mondiales sont attentistes lundi, avant la publication des résultats du géant américain Nvidia mardi et à l’orée d’une semaine calme en événements économiques, avec un jour férié aux Etats-Unis jeudi pour Thanksgiving.

Paris (+0,18%) et Milan (+0,15%) ont terminé la séance en hausse, tandis que les bourses de Londres et de Francfort ont chacune légèrement reculé de 0,11%. En Suisse, le SMI a fini en petite hausse de 0,03%.

A Wall Street, vers 16H50 GMT, le Nasdaq, à forte coloration technologique, gagnait 0,72%, le Dow Jones 0,29% et le S&P 500 0,42%.

«C’est une semaine écourtée à cause de Thanksgiving qui commence, ce qui devrait apporter un peu de calme aux marchés financiers après les récentes fortes fluctuations», commente Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement pour Pictet AM.

Les marchés américains seront fermés jeudi pour Thanksgiving et Wall Street clôturera plus tôt que d’habitude vendredi.

Par ailleurs, «beaucoup de gens attendent les résultats de Nvidia mardi soir, qui donneront le la pour la tech sur l’intelligence artificielle», souligne Lionel Melka, associé de Swann Capital.

«Nvidia est une action qui retranscrit beaucoup de choses, l’entreprise a un quasi monopole sur les puces utilisées dans les systèmes d’intelligence artificielle générative comme ChatGPT», poursuit le chef analyste.

Les résultats sont d’autant plus attendus que «les deux derniers trimestres étaient très au-dessus des attentes» des analystes, poursuit Lionel Melka.

Enfin, vendredi les regards seront tournés vers le «Black Friday, qui donnera une idée de l’état de la consommation», conclut-il.

Microsoft se sert

Microsoft progressait (+1,45%) après l’annonce de l’embauche du cofondateur et ancien directeur général d’OpenAI, Sam Altman, débarqué de la start-up vendredi par le conseil d’administration.

Le groupe de Redmond (Etat du Washington), dont l’action a atteint un record lundi, a profité de cette crise pour asseoir encore sa position de locomotive de l’intelligence artificielle (IA) dite générative.

Microsoft (2771 milliards de dollars) est désormais à portée de la plus importante capitalisation mondiale, Apple (2969 milliards).

«Coup dur» pour Bayer

Le groupe allemand de chimie-pharmacie Bayer a chuté de plus de 17% à Francfort, après avoir interrompu les essais cliniques de son médicament anticoagulant Asundexian, en raison de sa faible efficacité.

Le développement de ce médicament était un des projets les plus importants en cours pour le groupe et son arrêt est «un coup dur», selon les analystes de Jefferies.

Julius Baer sanctionné

La banque suisse Julius Baer a averti lundi que son bénéfice net 2023 risquait d’être inférieur à celui de 2022 en raison de provisions pour crédits, faisant trébucher le cours de son action, qui a dévissé de 12,01% à Zurich.

Du côté du pétrole et du dollar

Les prix du pétrole grimpaient lundi, poussés par les attentes du marché d’une annonce de l’Arabie saoudite sur son niveau de production pour 2024 à l’approche d’une réunion ministérielle de l’Opep+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés).

Vers 16H45 GMT, le baril de Brent valait 82,80 dollars (+2,72%) et le baril de WTI américain 77,87 dollars (+2,61%).

Sur le marché des changes, le dollar reculait, plombé par des données économiques poussant les cambistes à miser sur une future baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le billet vert se repliait face à la devise européenne, qui prenait 0,25% à 1,0942 dollar. La devise américaine s’effritait aussi face à la livre, en hausse de 0,29% aussi, à 1,2496 dollar.

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