Le pétrole commence la semaine en repli

AWP

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Le Brent lâche 0,93% à 48,79 dollars et le WTI abandonne 1,08% à 45,76 dollars.

Les cours du pétrole ont fini en baisse lundi, après avoir atteint leurs plus hauts en près de neuf mois vendredi, en réaction à une probable hausse de l’offre de brut dans les mois à venir.

La demande reste dans le même temps plombée par la pandémie.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a perdu 0,93% ou 46 cents par rapport à la clôture de vendredi, à 48,79 dollars.

Le Brent s’était rapproché vendredi de la barre symbolique des 50 dollars le baril, à 49,92 dollars, plus franchie depuis le 6 mars.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de janvier a lâché 1,08% ou 50 cents, terminant à 45,76 dollars, après avoir atteint vendredi 46,68 dollars, une première depuis le 5 mars.

«La baisse des prix du pétrole ce matin est un parfait exemple de correction après une série de nouvelles qui ont fait grimper le marché trop haut» la semaine passée, a commenté Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad.

L’offre d’or noir étant amenée à augmenter dans un futur proche, cela douche l’élan de la semaine passée, selon lui.

«Le nombre de plateformes pétrolières en hausse chaque semaine aux États-Unis, la production libyenne qui augmente lentement vers son plein potentiel et celle de l’Iran qui s’apprêterait à repartir au cours du premier trimestre 2021» sont autant de facteurs baissiers, a-t-il expliqué dans une note.

L’offre des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) plus dix alliés producteurs, identifiés sous l’acronyme Opep+, est également attendue à la hausse dès le premier janvier.

Les négociations difficiles sur la relation post-Brexit entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ont provoqué une chute de la livre sterling. «Cela a pesé sur le pétrole en début de séance», a relevé Phil Flynn de Price futures Group.

Malgré les perspectives que font miroiter pour la demande les campagnes de vaccinations massives contre le COVID-19, la situation actuelle reste préoccupante.

Les Etats-Unis continuent par exemple d’enregistrer un nombre très élevé de contaminations quotidiennes au coronavirus: le pays le plus lourdement touché par l’épidémie (plus de 282.000 morts) a comptabilisé pour la journée de dimanche quelque 181.000 nouveaux cas et 1.110 décès liés au coronavirus, selon les chiffres de l’université Johns Hopkins.

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