Le retournement baissier des marchés actions semble se confirmer après que les principaux indices américains ont enchaîné une deuxième séance consécutive de baisse mardi.

Wall Street a une nouvelle fois terminé en nette baisse, le Dow Jones ayant perdu plus de 2% en deux séances et a terminé à un plus bas de près de trois semaines hier en raison d’un retour au premier plan des craintes sur l’économie mondiale.

En effet, les derniers PMI publiés ne rassurent guère sur les perspectives économiques et sur les anticipations actuelles de profits par les analystes. Les PMI manufacturiers des trois plus grands blocs économiques ont tous les trois terminé en contraction pour la première fois depuis le début de la pandémie, tandis que les courbes des taux sont inversées dans la plupart des économies développées, alimentant ainsi les craintes d’une récession mondiale.

La macro pourrait donc redevenir le principal driver des marchés ces prochaines semaines alors que toutes les bonnes nouvelles semblent avoir été intégrées dans les prix, à savoir le ralentissement du resserrement de la Fed et la levée progressive des restrictions sanitaires en Chine. La prochaine réunion du FOMC la semaine prochaine sera également un catalyseur majeur pour les marchés.

Prévision du cours du Dow Jones

Sur le plan de l’analyse technique, les perspectives du Dow Jones redeviennent baissières depuis hier après le repli sous l’indicateur parabolique SAR et sous sa moyenne mobile à 20 séances. Ces signaux baissiers font suite à un énorme rebond de plus de 20% en quelques semaines jusqu’à une résistance majeure à environ 34 285 points sous laquelle le Dow Jones s’était déjà replié en août.

Le ratio rendement/risque redevient donc en faveur des vendeurs à court terme et le premier support majeur à surveiller sera le plus bas de novembre à environ 31'710 points. Néanmoins, une baisse plus marquée semble fort probable ces prochaines semaines étant donné le risque croissant de récession et l’absence de marche en arrière possible des politiques monétaires compte tenu de l’inflation élevée.