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Pour la jeune Banque centrale européenne, chargée de piloter l’évolution des prix en zone euro, la période actuelle est sans précédent.

Le ministre de l’Energie et des Infrastructures s’exprime alors que les Occidentaux accentuent leur pression sur les 23 pays membres pour qu’ils augmentent leur production afin de freiner l’envolée des prix.

Face à la flambée des prix à la pompe, Paris plaide également pour une «diversification des approvisionnements» vers l’Iran et le Venezuela.

Le discours de la présidente Christine Lagarde sera très scruté par les marchés, alors que la BCE se prépare en juillet, face à l’inflation, à remonter ses taux d’intérêt pour la première fois depuis onze ans.

L’Insee prévoit que le pouvoir d’achat des ménages sera amputé de 1% en dépit des mesures de soutien public en place ou annoncées, soit sa plus forte contraction depuis 2013.

«Notre inflation est une conséquence d’une très forte demande, en partie tirée par (...) ce que le Congrès a fait pour soutenir l’activité et en partie tirée par ce que nous avons fait», admet le président de la Fed.

Suite aux annonces de la Fed, «le marché a été vendu sur toute sa largeur le long de tous les indices, aussi bien dans le secteur technologique que dans le S&P 500», explique Jan Beckers, fondateur et CIO de BIT Capital.

L’indice, calculé sur la base de sondages d’entreprises, a baissé à 51,9, après 54,8 en mai.

«Les perspectives d’une période durable d’inflation élevée plaident pour une hausse plus rapide du taux directeur que prévu précédemment», a déclaré la gouverneure de la banque centrale, Ida Wolden Bache.

«C’est la seule façon de préserver efficacement le pouvoir d’achat», a déclaré Claudia Stöckli, membre de la direction du syndicat Syna.