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L’indice romand a tout particulièrement tiré profit de la croissance des indicateurs vaudois et neuchâtelois.

La coalition italienne antisystème et les litiges commerciaux avec les Etats-Unis altèrent la confiance en Europe.

Le baromètre a été porté par le niveau élevé des commandes et de la production, qui ont augmenté en juin. L’indice sectoriel mesurant l’emploi est quant à lui resté à un niveau élevé en mai.

Valérie Lemaigre, cheffe économiste de la BCGE, explique cette dynamique par la bonne tenue de la finance et du commerce.

Le PIB de la Suisse doit progresser de 2,1% en 2018, un taux de croissance quasiment identique aux 2,0% pronostiqués lors de la précédente estimation du Consensus KOF en mars.

Le baromètre de l’institut de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a reculé en mai de 3,3 points à 100 points, un niveau affiché pour la dernière fois en décembre 2015.

La coalition italienne antisystème alimente une résurgence des incertitudes sur l’avenir de l’euro.

En Suisse, le choc du franc appartient dorénavant au passé. Aux Etats-Unis, des facteurs saisonniers pèsent encore sur les chiffres du premier trimestre.

L’augmentation du volume d’affaires en 2017 a concerné 72% des sociétés sondées par la CCIG, contre 60% en 2016.

En moyenne en Suisse, le PIB réel a progressé de 1,1% sur un an, jusqu’à s’accélérer à 1,9% au cours les trois derniers mois de l’année.