Le dollar recule après l’annonce d’une trêve entre l’Iran et Israël

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Vers 20h40, le billet vert reflue de 0,37% par rapport à l’euro, à 1,1621 dollar. Un peu plus tôt, la monnaie unique européenne avait touché un plus haut depuis octobre 2021 face au billet vert.

Le dollar perdait du terrain mardi dans un contexte de cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, et alors que certains membres de la banque centrale américaine (Fed) se sont montrés favorables à une baisse des taux.

«Compte tenu de l’humeur du marché, tant qu’il n’y a pas de perturbation majeure (sur le plan géopolitique, NDLR), le dollar va baisser», a résumé pour l’AFP Marc Chandler, analyste de Bannockburn Global Forex.

Le président américain Donald Trump a annoncé que l’Iran et Israël avaient accepté un cessez-le-feu après 12 jours de guerre.

«Le dollar agissait comme une valeur refuge de choix» face aux tensions au Moyen-Orient, a souligné Kathleen Brooks, analyste de XTB, interrogée par l’AFP. «Lorsque le risque géopolitique diminue, cela pèse sur le dollar, ce qui pousse les autres devises à la hausse.»

Vers 18H40 GMT, le billet vert reculait de 0,37% par rapport à l’euro, à 1,1621 dollar. Un peu plus tôt, la monnaie unique européenne avait touché un plus haut depuis octobre 2021 face au billet vert, à 1,1642 dollar pour un euro.

Le «buck» - autre surnom de la monnaie américaine - lâchait aussi 0,76% vis-à-vis de la livre, à 1,3628 dollar.

En parallèle, le président de la Fed Jerome Powell a répété mardi qu’il ne voyait «pas d’urgence» à baisser les taux d’intérêt de l’institution.

Une partie du marché soupèse tout de même cette possibilité car d’autres responsables de la Fed «envisagent une baisse des taux en juillet», a noté M. Chandler.

Les responsables de la Fed étaient tous d’accord pour laisser les taux directeurs inchangés lors de la dernière réunion de la banque centrale, la semaine passée. Désormais, plusieurs d’entre eux paraissent pencher en faveur d’une diminution des taux dès que possible.

«Je ne pense pas que nous devrions attendre beaucoup plus», avait affirmé le gouverneur Christopher Waller vendredi.

«Si les pressions sur l’inflation restent contenues» d’ici la prochaine réunion de l’institution, les 29 et 30 juillet, «je soutiendrai une diminution des taux directeurs», a déclaré de son côté Michelle Bowman, vice-présidente de la Fed.

Les taux directeurs de la Fed - qui guident les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises - sont compris entre 4,25% et 4,50% depuis décembre.

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