Le regain d’inquiétudes sur l’économie mondiale fait pression sur le CAC 40 à court terme en attendant le rapport sur l’emploi américain.
Le CAC 40 s’est replié sous un premier seuil techniquement important jeudi en repassant sous son plus haut historique de 2022 à 7385 points. L’indice parisien avait dépassé ce seuil quelques semaines plus tôt, notamment grâce aux solides résultats des géants du luxe et du rebond des bancaires.
Le sentiment est pénalisé à court terme par les inquiétudes économiques, alimentées notamment par des décevants PMI chinois, une révision à la baisse des PMI des Etats-Unis et de la Zone euro et une baisse plus prononcée des offres d’emploi aux Etats-Unis selon le rapport JOLTS. Par ailleurs, la BCE et la Fed poursuivent leur resserrement monétaire, la première ayant même annoncé hier une accélération de son QT à partir de juillet.
L’attention est désormais tournée sur le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis. Le taux de chômage et le fameux «NFP» pour le mois d’avril seront publiés et permettront d’avoir une meilleure idée de la santé du marché de l’emploi.
Sur le plan de l’analyse technique, la baisse du CAC 40 sous la moyenne mobile à 20 séances et le support à 7385 points ouvre la voie à un retracement. Le premier support à surveiller sera l’oblique haussière passant par les creux d’octobre et mars, puis le creux de mars à environ 6850 points. La tendance de fond reste toutefois haussière tant que le CAC 40 ne se replie pas sous ce support.
L’évolution des marchés de l’emploi des deux côtés de l’Atlantique sera cruciale pour la tendance de fond du CAC 40. Un rebond du taux de chômage serait de mauvais augure pour l’économie, et donc les bénéfices des entreprises, ce qui ferait pression sur les marchés actions.
Entrée | Short en cas de clôture en dessous de 7385 points |
Stop | 7500 points |
Objectif | 7000 points |
Ratio risque/rendement | >2 |