Charge fiscale: les cantons romands restent les «plus lourds»

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Sans surprise, Zoug, à la fiscalité très avantageuse, présente l’indice le plus bas (11,1%), tandis que les cantons romands, Genève et Neuchâtel «en tête», affichent la charge fiscale la plus forte.

La charge fiscale des cantons et des communes suisses affiche un léger recul en 2023, pour la neuvième année consécutive. Par rapport à 2022, 18 cantons ont réduit l’indice d’exploitation de leur potentiel fiscal.

A l’échelle nationale, l’indice d’exploitation du potentiel fiscal a baissé sur un an de 0,2 point de pourcentage, indique jeudi l’Administration fédérale des finances (AFF). Sans surprise, Zoug, à la fiscalité très avantageuse, présente l’indice le plus bas (11,1%), tandis que les cantons romands, Genève et Neuchâtel «en tête», affichent la charge fiscale la plus forte.

A Genève, l’indice, qui représente la part des redevances fiscales dans le potentiel des ressources, atteint cette année 33,7%, contre 24,3% pour la moyenne suisse. L’indice dépasse également 30% dans les cantons de Neuchâtel et Vaud. Les 14 cantons en deçà de la moyenne helvétique sont tous alémaniques, plus précisément en Suisse centrale et orientale. Dans l’ensemble, la hiérarchie a peu bougé par rapport à 2022.

Subtilités

Publié depuis 2009, l’indice d’exploitation du potentiel fiscal reflète la charge fiscale globale par canton, précise l’AFF. Il faut l’interpréter de façon analogue à la quote-part fiscale, déterminée pour l’ensemble du pays. Toutefois, à la différence de cette quote-part, les redevances fiscales ne sont pas exprimées par rapport au PIB mais en proportion du potentiel de ressources, tel que défini dans la péréquation financière nationale.

Dans le détail, l’indice 2023 de l’exploitation du potentiel fiscal représente le rapport entre les recettes fiscales cantonales et communales effectives (moyenne des années 2017 à 2019) et le potentiel de ressources pour l’année de référence 2023 (également fondé sur la moyenne des années 2017 à 2019). Il reflète le potentiel économique des contribuables et, par conséquent, la capacité économique des cantons, indique encore l’AFF.

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