Une nouvelle étude de la société internationale de gestion d'actifs Managing Partners Group (MPG) montre que les investisseurs en Suisse sont de plus en plus attirés par la classe d'actifs de règlement viager en raison de la stabilité de ses rendements alors que l'offre de polices continue d'augmenter.
Plus de neuf investisseurs professionnels sur dix (96%) en Suisse déclarent qu'ils sont susceptibles d'investir dans des règlements viagers au cours des 12 à 24 prochains mois. Un sur cinq (20%) est extrêmement susceptible d'investir.

Son étude menée auprès de 50 investisseurs professionnels en Suisse, qui sont collectivement responsables de 133,5 milliards d'euros d'actifs sous gestion, a révélé une croissance prévue de 78% de l'argent versé dans le secteur par les investisseurs institutionnels au cours des cinq prochaines années - 8% d'entre eux prévoyant une croissance spectaculaire en partie due à une offre accrue. La société de gestion d'investissements Conning estime que 200 milliards de dollars d'assurance-vie devraient être rachetés ou expirer chaque année jusqu'en 2027 aux Etats-Unis.

Les transactions de règlement-vie impliquent que les titulaires de polices d'assurance-vie américains vendent leur police à un investisseur pour un montant forfaitaire inférieur au capital-décès mais supérieur à sa valeur de rachat. L'investisseur, qui est souvent un gestionnaire de fonds professionnel, maintient alors la police et perçoit le capital-décès à l'échéance.

Parallèlement à l'augmentation de l'offre, 86% des personnes interrogées affirment que les rendements annuels des fonds d'assurance-vie, qui peuvent atteindre 12%, sont particulièrement attractifs compte tenu des rendements d'autres classes d'actifs, du taux sans risque des investissements dans les assurances-vie et les niveaux élevés d'inflation actuels.

Ils soulignent également la stabilité des rendements - 82% des personnes interrogées ont convenu que la sécurité et la stabilité de la classe d'actifs sont attrayantes, 16% étant tout à fait d'accord étant donné que les rendements ne dépendent pas des marchés boursiers, du marché immobilier, des taux d'intérêt ou d'autres facteurs externes. Ils soulignent également que les polices sous-jacentes sont émises par des compagnies d'assurance-vie de qualité supérieure réputées pour leur stabilité.

L'étude a également identifié un nouveau facteur suscitant l'intérêt - le bénéfice ESG potentiel étant donné que les polices sont ‘gagnant-gagnant’ pour les assureurs et leurs clients souvent âgés qui ont besoin d'argent. Les assurés peuvent souvent recevoir jusqu'à quatre fois leur valeur de rachat en vendant des polices. Environ 86% des investisseurs professionnels suisses conviennent que l'aspect ‘gagnant-gagnant’ du marché, dont les investisseurs et les assurés bénéficient, est attrayant pour l'ESG, 28% étant tout à fait d'accord.

Le fonds haute protection de MPG, qui investit dans les établissements de vie, a généré en 2021 un rendement net de 9,4% et de 285,9 % depuis son lancement en juillet 2009, ce qui équivaut à un rendement annualisé de 8,31% (TCAC). Le fonds n'a pas de frais initiaux ou de performance, ce qui lui a donné un avantage de performance sur les fonds concurrents dans le secteur des règlements d'assurance-vie.

Jeremy Leach, Chief Executive Officer de Managing Partners Group a déclaré: «Dans leur quête de rendement, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires de patrimoine se concentrent de plus en plus sur les rendements disponibles des règlements viagers alors que d'autres classes d'actifs sont en difficulté et que l'inflation frappe leurs performances. Les règlements viagers offrent sécurité et stabilité, ainsi que des rendements annuels à un chiffre constants et solides - certains atteignant jusqu'à 12% - ce qui les rend de plus en plus attrayants pour les investisseurs professionnels en Suisse.
«Ces avantages, ainsi que la croissance rapide de l'offre de polices d'assurance-vie qui expirent et sont rachetées aux Etats-Unis, suscitent un intérêt croissant de la part des investisseurs institutionnels en Suisse, ce que souligne le nombre de personnes qui se disent susceptibles d'investir dans le prochain 12 à 24 mois.»