L'inflation élevée est un boulet au pied des démocrates, d'autant que les revenus n'ont pas rattrapé la hausse des prix.
Les sondages récents suggèrent que le parti démocrate pourrait perdre la majorité de la Chambre des représentants au Congrès lors des élections de mi-mandat de novembre.
Un Congrès bloqué pourrait compliquer les réponses politiques et retarder le soutien nécessaire en cas de récession sévère (ce qui n'est pas notre scénario principal).
La polarisation politique élevée aux États-Unis pourrait signifier davantage de batailles autour des échéances du plafond de la dette et de la reconduction du budget fédéral si les républicains reprennent la Chambre des représentants.
La Réserve fédérale devrait continuer à resserrer sa politique monétaire après les élections de mi-mandat, car elle continue de se concentrer sur l'inflation de base de l'IPC et la croissance de l'emploi. Le risque d'une erreur de stratégie est élevé compte tenu de l'effet décalé des hausses de taux d'intérêt sur la croissance du PIB ainsi que de l'évaporation de la liquidité du marché due, en partie, au resserrement quantitatif.
Historiquement, les marchés d'actions ont tendance à être stimulés par les élections de mi-mandat. Mais cet effet s'estompe si l'on considère uniquement les périodes électorales au cours desquelles la Fed est en mode de hausse des taux.