Après le pic – Perspectives conjoncturelles de Pimco

Nicola Mai, Tiffany Wilding, Andrew Balls, Pimco

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Nous nous attendons à ce que la croissance ralentisse à des degrés divers dans les pays développés et, dans certains cas, à ce qu'elle se contracte.

Notre Forum cyclique de septembre a été le premier à se tenir à Londres, où la situation économique actuelle reflète ce qui se passe dans le monde entier.

La Banque d'Angleterre (BOE) approche de la fin d'un long cycle de hausse des taux d'intérêt. Ce resserrement monétaire a exacerbé la volatilité des marchés financiers britanniques, et certains craignent que l'économie du Royaume-Uni ne s'enlise ou n'entre en récession.

Des scénarios similaires se jouent à l'échelle mondiale, les gouvernements poursuivant leurs efforts pour juguler la flambée inflationniste post-pandémie. Les banques centrales s'apprêtent à mettre fin à leurs cycles de resserrement selon des calendriers différents et avec des objectifs différents en termes de taux directeurs.

La croissance et l'inflation ont selon nous atteint des sommets. Nous nous attendons à ce que la croissance ralentisse à des degrés divers dans les pays développés et, dans certains cas, à ce qu'elle se contracte. Après s'être montrées résilientes cette année, les économies dans leur ensemble devraient connaître une baisse de régime l'an prochain, en raison du tarissement des soutiens budgétaires, conjugué aux effets retardés du resserrement des politiques monétaires, déjà plus tangibles au niveau mondial.

Ce ralentissement généralisé pourra en outre se manifester différemment selon les pays, en fonction de leur sensibilité à l'évolution des taux d'intérêt, mais aussi des différences structurelles au niveau des marchés du logement et en termes de financement hypothécaire. Nous avons identifié cinq thèmes économiques clés et trois thèmes d'investissement pour notre horizon cyclique de 6 à 12 mois, que nous développons dans les sections suivantes.

Dans ce contexte, nous cherchons à privilégier les opportunités d'investissement à l'échelle mondiale et à diversifier nos sources d'exposition aux taux d'intérêt en fonction des échéances et des pays. Au niveau actuel des cours, les actifs plus risqués, tels que les actions, ne tiennent pas suffisamment compte du risque baissier lié à la possibilité d'une récession plus marquée, selon nous.

La hausse des rendements – tant nominaux que corrigés de l'inflation – par rapport à ceux observés au cours de la dernière décennie et le ralentissement de l'inflation nous confortent dans notre optimisme à l'égard des perspectives des marchés obligataires. Comme toujours, nous positionnons nos portefeuilles en fonction d'un large éventail de résultats macroéconomiques et de marché au-delà de notre scénario de base.

 

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