USA: inflation modeste et dépenses des ménages en forte hausse

AWP

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L’indice des prix basé sur les dépenses de consommation (PCE) s’est établi à 1,5% en mars contre 1,3% en février.

L’inflation sur un an aux Etats-Unis s’est très légèrement redressée en mars mais reste bien en dessous de la cible de 2% de la Banque centrale tandis que les dépenses des ménages ont fait un bond.

Selon les données du département du Commerce, l’indice des prix basé sur les dépenses de consommation (PCE), mesure préférée de la Fed pour observer l’évolution des prix, s’est établi à 1,5% le mois dernier contre 1,3% en février.

Mais cette progression est surtout due à une remontée des prix énergétiques car, sans les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’indice s’est replié à 1,6% contre 1,7% en février. C’est le plus bas niveau de l’inflation dite «sous-jacente» depuis septembre 2017.

Sur le mois, l’indice PCE a avancé de 0,2% et a stagné si on exclut les prix énergétiques et alimentaires.

Cette faiblesse de l’inflation va conforter la Fed dans son attitude d’attente alors qu’elle tient à partir de mardi une réunion monétaire, qui devrait déboucher sur un statu quo.

La Banque centrale a déclaré en mars une pause sur les hausses de taux d’intérêt pour 2019 à cause du ralentissement de la croissance mondiale et de la quasi-absence d’inflation aux Etats-Unis.

Du côté du portefeuille des ménages américains, leurs dépenses ont fait un bond significatif en mars, signant leur plus forte hausse mensuelle en presque 10 ans et progressant bien plus vite que leurs revenus.

Les dépenses de consommation ont grimpé de 0,9% en mars après n’avoir progressé que de 0,1% en février.

Ce chiffre confirme le dynamisme de la croissance du Produit intérieur brut au 1er trimestre publié vendredi, qui a affiché une expansion de 3,2%, un chiffre qui a surpris la plupart des analystes et qui est encore sujet à deux révisions.

Les revenus des ménages en revanche n’ont augmenté que de 0,1% le mois dernier, après +0,2% en février. Le revenu disponible après impôts a stagné. Le taux d’épargne s’est établi à 6,5%.

Les analystes s’attendaient à une hausse de 0,8% des dépenses en mars mais misaient sur une plus forte progression des revenus, à 0,4%.

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