Le dollar baisse après un indicateur décevant, la livre progresse

AWP

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Vers 21h00, l’euro s’échangeait à 1,0975 dollar, soit 0,15% de plus que la veille.

Le dollar reculait légèrement face à l’euro jeudi, lesté par l’affaiblissement de la croissance dans les services aux Etats-Unis, tandis que la livre montait, aidée par l’accueil européen moins froid qu’attendu d’un plan sur le Brexit.

Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), l’euro s’échangeait à 1,0975 dollar, soit 0,15% de plus que la veille.

Le billet vert a reculé jeudi après la publication d’un indice de l’association professionnelle ISM montrant un affaiblissement de la croissance de l’activité dans les services aux États-Unis en septembre, au-delà des attentes des analystes.

D’autres chiffres publiés plus tôt dans la semaine ont signalé un ralentissement de l’économie américaine.

L’indice ISM sur l’activité dans le secteur manufacturier en septembre s’est affiché mardi à son plus bas niveau en 10 ans. Mercredi, l’enquête mensuelle ADP a indiqué un ralentissement des créations d’emplois dans le secteur privé en septembre.

«ll est de plus en plus évident que l’économie américaine est rattrapée par le ralentissement de l’économie mondiale. Cela renforce les attentes autour d’une diminution des taux d’intérêt de la Fed, qui serait négative pour le dollar», analyse Joe Manimbo de Western Union.

Le Banque centrale américaine pourrait en effet décider d’abaisser à nouveau ses taux aux jour le jour à l’issue de sa prochaine réunion de politique monétaire fin octobre.

La perspective d’une baisse des taux directeurs rend généralement la devise concernée moins rémunératrice et donc moins attractive pour les cambistes.

De son côté, la livre s’appréciait de 0,28% face à l’euro, à 88,83 pence pour un euro, et de 0,41% face au dollar, à 1,2355 dollar.

Pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, la réaction de l’UE à l’offre du Premier ministre britannique Boris Johnson sur le Brexit a été moins mauvaise qu’anticipé.

M. Johnson a présenté mercredi ce qu’il a qualifié de «compromis» pour éviter une sortie de l’UE sans accord.

Selon David Madden, analyste pour CMC Markets, «les investisseurs prédisent que soit l’UE accordera une extension, soit un accord sera atteint avant la date limite.»

«Mais le Premier ministre irlandais Leo Varadkar ne s’est toutefois pas montré très enthousiaste par les propositions», a tempéré l’expert.

La proposition de M. Johnson s’est également heurtée au scepticisme du président du Conseil européen Donald Tusk et du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

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