Le dollar recule avec les inquiétudes sur l’économie américaine

AWP

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Vers 21h, la monnaie européenne progressait de 0,24%, à 1,0959 dollar pour un euro.

Le dollar perdait du terrain mercredi face à l’euro et au yen, plombé par les craintes autour du ralentissement de l’économie américaine.

Vers 19H00 GMT, la monnaie unique européenne progressait de 0,24%, à 1,0959 dollar pour un euro, et le billet vert s’échangeait à 107,20 yens, soit 0,51% de moins que la veille face à la devise nippone.

Les acteurs du marché semblaient s’inquiéter d’indicateurs montrant une forte contraction de l’économie des Etats-Unis.

L’activité dans le secteur manufacturier américain en septembre a nettement ralenti, tombant au plus bas en dix ans, selon l’indice de l’association professionnelle ISM publié mardi.

Les créations d’emplois dans le secteur privé ont, elles, marqué le pas à 135.000 en septembre, après 157.000 en août, selon l’enquête mensuelle d’ADP publiée mercredi. Un signal de mauvaise augure avant la publication, vendredi, du rapport mensuel officiel sur le marché de l’emploi dans le pays.

«Il y avait jusqu’à présent une dissociation entre l’économie américaine et le reste du monde avec l’idée que les Etats-Unis faisaient mieux que les autres», observe Boris Schlossberg, de BK Asset Management.

«Nous avons les premières indications que cela n’est plus vrai. Par conséquent, le dollar a reculé, d’autant qu’il y a beaucoup de signes indiquant que la Fed pourrait baisser ses taux directeurs pour les ramener au même niveau que celui d’autres grandes économies», poursuit l’expert.

La Banque centrale américaine doit tenir sa prochaine réunion de politique monétaire à la fin du mois et pourrait décider d’une nouvelle baisse de ses taux directeurs à cette occasion.

De son côté, la livre a peu réagi après la présentation par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, d’une proposition de «compromis» pour éviter un Brexit sans accord.

Celle-ci a été accueillie plutôt froidement par les Européens malgré le risque d’un «no deal» le 31 octobre.

«Il n’y avait dans le discours de M. Johnson rien qui pouvait laisser croire aux marchés que des progrès avaient été réalisés», résume M. Schlossberg.

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