Fin d’année positive pour les banques tessinoises

AWP

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Un peu plus de la moitié des instituts basés dans le canton italophone a fait état d’une marche des affaires positive au cours des derniers mois, indique le bureau cantonal de la statistique.

Le secteur bancaire tessinois a connu une fin d’année favorable, à l’image de la place zurichoise. La persistance des incertitudes quant aux activités transfrontalières, en particulier avec le voisin italien, assombrit cependant les perspectives pour les mois à venir.

Un peu plus de la moitié des instituts basés dans le canton italophone a fait état d’une marche des affaires positive au cours des derniers mois, indique le bureau cantonal de la statistique jeudi dans son baromètre trimestriel, signalant au passage que cet indicateur est ressorti à 90% à Zurich contre seulement 25% à Genève.

Comme au cours des précédentes enquêtes, aucun établissement n’a signalé une baisse de la demande. Reste que par rapport à octobre, celle-ci s’est quelque peu tassée chez les particuliers, alors qu’elle a augmenté pour les entreprises.

Pour les trois prochains mois, la plupart des banques tessinoises anticipent une demande en hausse de la part de la clientèle résidente, alors que celle des entreprises et des clients basés à l’étranger devrait stagner. Si les optimistes restent majoritaires, leur part a cependant sensiblement diminué au cours des trois derniers mois.

Pour Franco Citterio, directeur de l’Association bancaire tessinoise (ABT), 2021 aura été un bon cru pour le secteur, comme en témoignent les premiers résultats publiés par plusieurs établissements. Il convient cependant de distinguer les différents types d’activité.

«Les services liés au territoire cantonal ont tenu la cadence en maintenant malgré la pandémie un volume d’affaires important», relève le patron de la faîtière, soulignant que si la Banque nationale suisse (BNS) devait maintenir le cap monétaire de ces dernières années, les épargnants risquent de devoir passer à la caisse pour compenser les taux d’intérêts négatifs.

Dans la gestion de fortune, les investisseurs ont profité de l’euphorie des marchés boursiers, avec à la clé des commissions substantielles tant dans les activités de commissions que de négoce, relève M. Citterio, qui rappelle toutefois que les incertitudes autour de l’accès au marché transfrontalier continue d’assombrir les perspectives de la branche.

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