La construction tessinoise toujours sous pression

AWP

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«Les nouvelles règles nous aident en ce qui concerne les résidents, mais la part significative de 56% de frontaliers dans le secteur principal de la construction reste soumise aux normes italiennes», signale la section tessinoise de la SSE.

Le secteur de la construction au Tessin reste sous pression en raison de la pénurie de main d’oeuvre occasionnée par les mesures sanitaires, malgré les concessions annoncées par le Conseil fédéral au niveau des durées de l’isolement et de la quarantaine.

«Les nouvelles règles nous aident en ce qui concerne les résidents, mais la part significative de 56% de frontaliers dans le secteur principal de la construction reste soumise aux normes italiennes, qui pour le moment n’ont pas été assouplies», a indiqué jeudi au micro de la RSI Nicola Bagnovini, directeur de la section tessinoise de la Société suisse des entrepreneurs (SSE).

Au cours des dernières semaines, les chantiers n’ont pas pu travailler à plein régime dans le canton italophone. L’absence de certains professionnels, comme les grutiers, les machinistes et les contre-maîtres est critique pour l’activité, souligne le Tessinois.

La RSI rappelle que les règles italiennes prévoient une quarantaine comprise entre cinq et dix jours selon le statut vaccinal, alors que l’isolement pour les personnes contaminées est de dix jours, suivi de l’obligation de se faire tester.

«Pourvu que les Etats voisins s’adaptent, car eux aussi seront confrontés au problème de pénurie de main d’oeuvre», conclut M. Bagnovini.

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