EFG International réaffirme son intérêt pour le Tessin

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«Le Tessin est à l’heure actuelle la région la plus importante du groupe», a affirmé dans les colonnes du «Corriere del Ticino» Franco Polloni, responsable des marchés suisse et italien.

La direction d’EFG International a réagi jeudi aux rumeurs circulant dans la presse à propos d’un désengagement du groupe zurichois du marché historique de l’ex-BSI, dans le sillage de la révision stratégique de ses activités en Italie.

«Le Tessin est à l’heure actuelle la région la plus importante du groupe», a affirmé dans les colonnes du Corriere del Ticino Franco Polloni, responsable des marchés suisse et italien chez EFG, rappelant que le canton italophone compte 600 collaborateurs et abrite des «activités-clés» comme le négoce, la gestion des risques, les ressources humaines et les opérations.

Il a également insisté sur l’importance stratégique du marché transalpin et la «très bonne marche des affaires» des activités de banque privée, y compris transfrontalières avec l’Italie. «Nous nous efforçons donc de trouver avec d’autres banques une stratégie de développement durable», a indiqué le dirigeant, soulignant que les problèmes d’accès au marché concernent l’ensemble de la place financière tessinoise et helvétique.

En septembre 2019, le directeur général (CEO) Girogio Pradelli avait évoqué un plan stratégique pour la filiale italienne d’EFG Luxembourg après l’obtention du feu vert réglementaire, visant notamment une masse sous gestion (AuM) de 3 milliards de francs en l’espace de deux ans.

Cependant, avec l’éclatement de la crise sanitaire, cette dernière n’a pas été en mesure de remplir les objectifs fixés, tant en matière d’embauche que d’avoirs sous gestion, a expliqué M. Polloni. «Les difficultés de notre succursale milanaise n’ont aucun impact sur l’activité de gestion de la clientèle italienne depuis la Suisse», a-t-il poursuivi.

Mercredi, Inside Paradeplatz avait laissé entendre qu’EFG envisageait de se retirer du Bel Paese, après la vente annoncée, mais pas encore finalisée «pour des raisons juridiques» de sa filiale EOS Servizi Fiduciari à Unione Fiduciaria, et s’interrogeait sur le nombre de collaborateurs «superflus» à Lugano, une fois consommé le retrait du marché transalpin.

Le blog d’informations financières s’était également fait l’écho de rumeurs selon lesquelles la famille Latsis, propriétaire d’EFG, souhaiterait vendre le groupe, citant comme repreneurs potentiels les concurrents zurichois Julius Baer et Vontobel.

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