Les réserves commerciales de pétrole brut ont décru plus que prévu la semaine dernière, selon des chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), sous l’effet, notamment, d’une accélération des exportations.

Lors de la semaine achevée le 15 septembre, les stocks commerciaux ont baissé de 2,1 millions de barils, soit plus que le 1,7 million attendu par les analystes, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg.

La période a été marquée par un sursaut des exportations (+63%), tandis que les importations, elles, se repliaient (-14%).

La diminution des stocks commerciaux est partiellement compensée par une hausse de 600.000 barils des réserves stratégiques (SPR). Le gouvernement du président américain Joe Biden s’est engagé à reconstituer progressivement ces stocks, massivement ponctionnés de septembre 2022 à juillet.

Durant la période considérée, les réserves américaines d’essence ont diminué de 800.000 barils.

Le taux d’utilisation des raffineries a ralenti, à 91,7%, contre 93,1% durant la semaine précédente, au plus bas depuis quasiment trois mois. Ce fléchissement était attendu avec la fin de la saison des grands déplacements aux Etats-Unis et le début de la période de maintenance des raffineries, préalable à l’hiver.

Les produits raffinés livrés sur le marché américain sont restés à un niveau équivalent à celui de la semaine du 8 septembre, à 20,9 millions de barils par jour.

La production est également restée inchangée, à 12,9 millions de barils par jour.

Le rapport de l’EIA n’a pas eu d’effet significatif sur les cours de l’or noir.

Vers 15H00 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre, dont c’est le dernier jour de cotation, perdait 0,30%, à 90,92 dollars.