Le WTI prenait trois cents, à 68,08 dollars dans les échanges électroniques en Asie et le Brent gagnait 43 cents à 72,27 dollars.
Les cours du pétrole rebondissaient mardi sous l’effet d’achats à bon compte après avoir plongé à des plus bas de trois mois à cause de craintes sur une augmentation de l’offre et le recours par les Etats-Unis à leurs réserves stratégiques.
Vers 02h50 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), la référence américaine du brut, pour livraison en août, prenait trois cents, à 68,08 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent de la mer du Nord, principale référence sur le marché mondial, pour septembre, gagnait 43 cents à 72,27 dollars.
La veille, les cours avaient fortement chuté en raison d’un faisceau de nouvelles sur les perspectives d’augmentation de l’offre mondiale.
«La grande nouvelle, c’est que le secrétaire américain au Trésor Steve Mnuchin a dit que les Etats-Unis voulaient que tout le monde importe zéro pétrole iranien mais étaient prêts à faire des exceptions» pour les pays qui souhaiteraient continuer à acheter du brut de Téhéran après le rétablissement des sanctions américaines, a déclaré Greg McKenna, analyste chez AxiTrader.
«Les marchés pétroliers s’écroulent, les tendances baissières se renforcent alors que les Etats-Unis envisagent sérieusement de puiser dans leurs réserves de pétrole stratégiques», a noté pour sa part Stephen Innes, analyste chez Oanda.
En outre, jouent aussi «les rumeurs d’augmentation de la production russe après la branche d’olivier tendue par (le président russe Vladimir) Poutine sur une augmentation du nombre de barils».
Les marchés attendent désormais les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute sur l’état des stocks de brut américain.
Lundi, le Brent a clôturé à 71,84 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3,49 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le WTI a cédé 2,95 dollars à 68,06 dollars.