Des banques centrales plus confiantes – Flash boursier Bonhôte

Pierre-François Donzé, Julien Staehli, Karine Patron, David Zahnd, Bertrand Lemattre et Pascal Maire, Banque Bonhôte & Cie SA

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Approche prudente du patron de la Fed. Ralentissement de l’inflation et stabilisation de l’activité économique en Europe.

Après avoir atteint des records, les indices actions ont marqué le pas en fin de semaine dernière. Des prises de bénéfices sur les valeurs technologiques notamment ont pesé sur la tendance.

Comme anticipé, le discours des banquiers centraux a laissé entendre que de possibles baisses de taux dès le mois de juin prochain étaient envisageables.

Ainsi, lors de son audition devant la Chambre des Représentants, J. Powell a jugé qu’il lui semblait approprié d’assouplir la politique monétaire de la Fed au cours de l’année. Le patron de la Réserve fédérale a réitéré son approche prudente, mettant en évidence une conjoncture économique incertaine et l’absence de certitude quant à un retour prochain de l’inflation vers la cible des 2%.

Le marché de l’emploi américain est resté solide. En effet, les entreprises du secteur privé ont créé 140’000 emplois en février, un peu moins qu’attendu. Alors que 275’000 emplois non-agricoles ont été créés le mois dernier, contre 229’000 en janvier.

Les inscriptions au chômage sont restées stables aux Etats-Unis la semaine du 2 mars, à 217’000. Le taux de chômage est, quant à lui, monté à 3,9% en février contre 3,7% le mois précédent.

La hausse du salaire horaire moyen a ralenti, à 0,1% en février, après +0,6% en janvier, contre un consensus de +0,3%. Sur une base annuelle, sa progression atteint 4,3% après +4,5% le mois précédent et un consensus de 4,4%.

La croissance de l’activité du secteur des services aux Etats-Unis a été moins forte que prévu en février, selon l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mardi, les nouvelles embauches ont diminué. L’indice ISM des services est ressorti à 52,6 après 53,4 en janvier.

En Europe, la BCE a, comme anticipé, maintenu ses taux directeurs à leurs niveaux actuels et souligné que, même si l’inflation ralentit plus rapidement que prévu, le moment d’assouplir sa politique n’est pas encore venu.

L’institution a abaissé ses anticipations d’inflation et de prévisions de croissance et s’est montrée plus confiante dans l’atteinte de l’objectif d’inflation. Les dernières données macroéconomiques ont montré un ralentissement de l’inflation et une stabilisation de l’activité économique. Le secteur des services a même enregistré en février un léger rebond pour la première fois depuis juillet.

Les rendements obligataires se sont détendus, rassurés par le fléchissement de l’inflation américaine. Ainsi, le taux 10 ans US est retourné vers les 4%, alors que le 10 ans allemand a reculé vers 2,25%.

Dans ce contexte, le S&P 500 termine la semaine en baisse de -0,26%, le Nasdaq de -1,17%, alors que le Stoxx Europe 600 affiche une progression de +1,14%.

L’essentiel en bref

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