USA: les ventes de maisons neuves bondissent de 20,7% en mars

AWP

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Un peu plus de 1 million de maisons neuves ont été vendues en rythme annuel, bien plus que les 912’000 attendues par les analystes.

Les ventes de maisons neuves individuelles aux Etats-Unis ont fortement rebondi en mars, après un mois de février plus morose, grimpant de 20,7% sur un mois, et même de 66,8% sur un an, a annoncé vendredi le département du Commerce.

Au total, un peu plus de 1 million de maisons neuves ont été vendues en rythme annuel - c’est-à-dire les ventes pour l’ensemble de l’année si ce rythme se maintenait -, bien plus que les 912’000 attendues par les analystes.

C’est aussi un plus haut depuis août 2006, avant que n’éclate la bulle immobilière provoquée par les «subprimes», prêts immobiliers accordés à des acheteurs insolvables.

La baisse des ventes enregistrées en février a toutefois été moins forte qu’annoncée, puisque les chiffres ont été révisés. Ce sont 846’000 maisons qui ont été vendues en rythme annuel, et non 775’000.

En mars, le prix médian recule pour le troisième mois d’affilée, et tombe à 330’800 dollars. Le prix moyen, lui, repart à la hausse après avoir baissé le mois dernier, et s’établit à 397’800 dollars.

Les professionnels du secteur alertent cependant sur le manque de biens disponibles, qui ne permettent pas de faire face à la très forte demande.

Les prix devraient donc repartir à la hausse.

Pour les logements anciens, les prix ont d’ailleurs atteint en mars un plus haut historique, selon les données de la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR).

De nouvelles maisons devraient toutefois être disponibles à la vente dans les mois à venir, les mises en chantier ayant fortement augmenté en mars, et atteint leur plus haut niveau depuis juin 2006.

Mais cela ne devrait pas empêcher les prix de continuer à augmenter, face à la flambée des prix des matériaux.

Le marché immobilier est très en forme depuis le début de la crise, grâce aux taux d’intérêt historiquement bas et au déploiement du télétravail qui a provoqué un exode des centres-villes vers les banlieues où des logements sont souvent plus grands.

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