USA: inscriptions au chômage au plus bas depuis le début de la crise

AWP

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Entre le 11 et le 17 avril, 547’000 personnes ont sollicité une allocation, alors que les analystes tablaient sur 600’000 nouvelles demandes.

Les demandes d’allocations chômage ont continué à baisser la semaine passée aux Etats-Unis, atteignant un nouveau plus bas depuis le début de la crise sanitaire, un signe supplémentaire de la reprise économique entamée dans le pays.

Entre le 11 et le 17 avril, 547’000 personnes se sont inscrites au chômage, a annoncé jeudi le département du Travail.

Ils étaient 586’000 la semaine précédente, selon des données révisées à la hausse, et les analystes anticipaient une augmentation avec 600’000 nouvelles demandes.

Les inscriptions au chômage avaient fortement baissé la semaine précédente, alors que 742’000 personnes avaient encore été s’inscrire la semaine précédente, selon des données révisées en baisse.

Ces chiffres sont un signe supplémentaire montrant que la reprise économique est lancée aux Etats-Unis, où l’activité reprend progressivement, plus d’un Américain sur quatre étant désormais totalement vacciné.

Tous les adultes américains sont éligibles à la vaccination depuis le 19 avril, et Joe Biden a annoncé mercredi que l’objectif de 200 millions d’injections dans les 100 premiers jours de sa présidence serait atteint cette semaine.

Mais les demandes d’allocations chômage restent toutefois près de trois fois plus élevées que les niveaux qui étaient habituels avant la pandémie.

Au total, un peu plus de 17 millions de personnes touchaient une aide face à la perte d’emploi ou de salaire, tous programmes confondus, lors de la semaine achevée le 3 avril, en légère hausse par rapport à la semaine précédente.

«Au-delà des hausses et baisses hebdomadaires, la tendance sous-jacente est à la baisse ces derniers mois, signalant une amélioration des conditions sur le marché du travail», a relevé Rubeela Farooqi, économiste pour HFE, dans une note.

«L’exposition au virus reste une préoccupation pour les travailleurs, mais nous nous attendons à une baisse continue des demandes à mesure que les réouvertures se poursuivront et que la croissance de l’emploi s’accélérera dans les mois à venir», a-t-elle ajouté.

Paradoxalement, certains secteurs d’activité peinent aujourd’hui à recruter, notamment ceux dans lesquels les salaires sont bas, et qui ont été très touchés par la pandémie, comme la restauration ou l’hôtellerie.

En effet, de nombreux chômeurs craignent encore de contracter le COVID-19 et beaucoup font toujours face à des problèmes de garde d’enfants, les écoles n’ayant pas toutes rouvert à temps plein.

Les allocations chômage sont par ailleurs étendues jusqu’à fin août, et beaucoup profitent de ce délai inhabituel pour tenter de trouver un emploi offrant de meilleures conditions, notamment la possibilité de télétravailler.

Les nouvelles inscriptions au chômage avaient bondi, fin mars 2020, à un plus haut historique, avec plus de 6 millions de nouvelles demandes en une semaine, lorsque le pays avait brutalement mis son activité économique en pause face à la progression du COVID-19.

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