Lors de l'Asset Management Day 2023 à Berne, la présidente de la Finma Marlene Amstad, le chef économiste de la BRI Ulf Lewrick, le vice-président de la BNS Martin Schlegel et le CEO d'UBS Sergio Ermotti se sont exprimés sur les perspectives de l'Asset Management devant plus de 300 visiteurs. Lors de l'Assemblée générale de l'Asset Management Association Switzerland (AMAS) qui s'est tenue le même jour, Dagmar Kamber Borens (State Street Bank), Sébastien Eisinger (Pictet), Stefan Mächler (Swiss Life) et Yves Schneller (Partners Group) ont été élus au comité directeur.

L'Asset Management Day 2023 s'est avéré être une fois de plus l'événement de la branche pour l'Asset Management suisse. Devant plus de 300 visiteurs réunis au Bellevue Palace de Berne, Marlene Amstad, présidente du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), Ulf Lewrick, économiste en chef de la BRI, Martin Schlegel, vice-président du directoire de la Banque nationale suisse (BNS) et Sergio Ermotti, CEO de l'UBS, se sont exprimés sur les évolutions, les risques et les opportunités de l'asset management suisse et de la place financière.

«L'AMAS bouge», a déclaré Iwan Deplazes, président de l'Asset Management Association Switzerland (AMAS), dans son discours de bienvenue. Les derniers mois ont été très marqués par différentes initiatives dans le domaine de la finance durable, comme la publication de l'autorégulation en matière de durabilité, qui entrera en vigueur le 30 septembre prochain, a-t-il ajouté. Deplazes a également évoqué l'environnement de marché difficile de l'année dernière ainsi que les possibles durcissements réglementaires pour les banques. «Je vois de grandes opportunités pour les gestionnaires d'actifs dans les évolutions actuelles», poursuit Deplazes. Si les banques devaient raccourcir leurs bilans en raison d'exigences plus élevées en matière de fonds propres, les gestionnaires d'actifs pourraient combler les lacunes de financement qui en résulteraient.

La présidente de la Finma, Mme Amstad, et le chef économiste de la BRI, M. Lewrick, ont saisi la balle au bond dans leurs exposés : Le secteur NBFI (Nonbank Financial Institutions), dont l'Asset Management constitue l'épine dorsale, se développe de manière très dynamique dans le monde entier, ce qui n'est pas sans risques. Amstad et Lewrick ont cité en premier lieu les risques de liquidité sur le marché des fonds, qui pourraient menacer la stabilité financière.

Le CEO d'UBS, M. Ermotti, a qualifié la reprise du Credit Suisse d'importante pour la place financière suisse, afin de maintenir sa compétitivité internationale. Dans le domaine de l'asset management, les offres des deux acteurs sont complémentaires, ce qui permettrait de réaliser des économies d'échelle. «Nous serons désormais le numéro 10 dans le classement des plus grands gestionnaires d'actifs mondiaux», a déclaré Ermotti. La reprise du Credit Suisse sera formellement réalisée sous peu, a-t-il dit.

Lors de l'assemblée générale de l'AMAS qui s'est tenue le même jour, Dagmar Kamber Borens, membre de l'Executive Management Board de State Street Bank International GmbH ainsi que chef de pays pour la Suisse et chef de la banque dépositaire pour l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas et la Scandinavie, Sébastien Eisinger, co-chef de Pictet Asset Management, Stefan Mächler, CIO Swiss Life et Yves Schneller, chef des services d'investissement de Partners Group, ont été élus au comité de l'AMAS. Ils remplacent Fiona Frick, Felix Haldner, Laurent Ramsey, André Ullmann et Martin Jufer, qui ont accompli pendant des années un travail remarquable pour l'association et l'industrie suisse de l'asset management.

Le comité de l'AMAS se compose donc désormais comme suit: Iwan Deplazes (président), Charlotte Bänninger (vice-présidente), August Benz, Sébastien Eisinger, Dagmar Kamber Borens, Stefan Mächler, Alexandre Meyer, Christel Rendu de Lint, Mirjam Staub-Bisang, Filippo Rima et Yves Schneller.