Le groupe Société Générale a vu son bénéfice net presque doubler sur un an au troisième trimestre 2021, à 1,6 milliard d’euros.
L’établissement français a réalisé le meilleur trimestre de son histoire, selon les chiffres publiés jeudi par la banque.
Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur, a de son côté progressé de 14,9%, à 6,67 milliards d’euros.
Frédéric Oudéa, directeur général du groupe, a vanté dans le communiqué un trimestre «excellent» avec «des performances commerciales et financières élevées dans tous les métiers».
Activité par activité, le bénéfice net de la banque de détail en France s’est établi à 451 millions d’euros (+59% sur un an), celui de l’activité banque de détail et services financiers internationaux à 584 millions (+73%) et celui de sa banque de financement et d’investissement, dédiée aux entreprises et aux institutions, à 563 millions (+48%).
Le coût du risque est «toujours bas», selon le groupe au logo rouge et noir, à 196 millions d’euros, contre 518 millions entre juillet et septembre 2020. Fin septembre, le ratio de fonds propres durs, indicateur clé de mesure de la solidité bancaire, s’élevait à plus de 13%, bien au-dessus des exigences réglementaires d’environ 9%.
Sur neuf mois, le produit net bancaire s’est élevé à près de 19,2 milliards d’euros, soit une hausse de presque 18% sur un an, pour un bénéfice net d’environ 3,9 milliards d’euros. Sur les neuf premiers mois de 2020, Société Générale avait enregistré une perte nette de 728 millions d’euros, pénalisé notamment par la crise du Covid-19, avant de se reprendre.
Le projet de fusion des agences Société Générale et Crédit du Nord, présenté le mois dernier progresse «conformément au calendrier annoncé», a en outre précisé le groupe dans son communiqué. La fusion des réseaux doit débuter en 2023 et entrainera la suppression de 3.700 postes d’ici à 2025 et la fin programmée de l’opération.
Comme annoncé en début d’année, Société Générale va initier ce jeudi un programme de rachat d’actions d’un montant de 470 millions d’euros et dont la finalisation est attendue à la fin de l’année.