Le bénéfice net part du groupe a pris 27% sur un an à 1,8 milliard de livres (près de 2 milliards de francs), soutenu également par des dépenses juridiques fortement réduites comparé à 2022.
La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice en hausse au premier trimestre, dopé par les taux d’intérêt qui ont fortement grimpé sur un an, tandis que le chiffre d’affaires a profité d’un dollar renforcé.
Le bénéfice net part du groupe a pris 27% sur un an à 1,8 milliard de livres (près de 2 milliards de francs), soutenu également par des dépenses juridiques fortement réduites comparé à 2022.
Le chiffre d’affaires progresse de 11% à 7,2 milliards de livres sur la période, principalement grâce «à l’environnement de taux plus élevé» mais aussi à une augmentation des soldes des cartes de crédit aux Etats-Unis et à la croissance des actifs et dettes dans la banque privée».
Les banques centrales à travers le monde et notamment au Royaume-Uni ont fait grimper leurs taux directeurs pour tenter de calmer l’envolée de l’inflation.
Les banques de détail britanniques en particulier ont relevé largement les taux de leurs crédits, avec des risques pour l’ensemble de l’économie du pays, qui se maintient depuis des mois au bord de la récession.
L’appréciation sur un an du dollar face à la livre a eu un impact «positif sur les revenus et les profits», précise Barclays, mais s’est aussi «traduit par des charges de dépréciations de crédits et des dépenses d’exploitation plus élevées».
Le directeur général, C. S. Venkatakrishnan, s’est félicité d’un «premier trimestre solide» avec une forte croissance et des rendements «à deux chiffres» dans toutes les activités.
Le résultat bénéficie aussi d’un effet de comparaison favorable alors que, l’an dernier, Barclays avait dû verser passer une charge juridique de 523 millions de livres dans une coûteuse affaire de surémission de titres au Etats-Unis.