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«Cet accord permettra à Crelan d’accélérer son développement commercial et sa croissance organique, et au Crédit Agricole d’assurer le développement de ses métiers en Belgique», résume un communiqué.

Le groupe évoque une année record avec notamment un profit de 17 millions de francs, contre 13,8 millions en 2023.

Les progrès accomplis dans l’intégration de Credit Suisse justifient le relèvement de la perspective, ainsi que la forte amélioration de la profitabilité attendue.

En 2024, les primes encaissées ont progressé de 11,7% à 3,52 milliards de francs, portées notamment par un nombre d’assurés en croissance de 5,3% à 866’971.

Suite à des défauts sur crédits privés et des positions sur des crédits hypothécaires, le bénéfice au premier semestre de l’exercice en cours sera inférieur à celui de la même période de l’an dernier.

La hausse des afflux nets d’argent correspond à une croissance annualisée de 5,5%, dans le haut de la fourchette ciblée par la banque de 4 à 6%.

Selon une source proche du dossier, relayée par «Finanz und Wirtschaft», la direction de la banque utiliserait la menace de délocalisation pour faire pression sur Berne et ses velléités de renforcer les règles en termes de capitaux.

La co-responsable et gérante de portefeuille Lynne Royer prendra sa retraite à la fin de l’année 2025. Brad Stevens (photo) a été promu pour lui succéder, aux côtés de Seth Timen.

Le groupe zurichois indique parallèlement être en bonne voie pour réaliser ses objectifs financiers à l’horizon 2027. L’action clôture en hausse de 0,1% après une première partie de séance dans le rouge.

Avec ce spécialiste de l’externalisation des services RH et de la gestion de caisses de pension, l’organisation économique élargit son offre pour les entreprises et renforcer sa position sur les marchés tant alémanique que romand.