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Si la BCE tient à en finir avec les taux négatifs, elle agira peut-être plus lentement que le marché ne l’intègre actuellement si les perspectives de croissance se dégradent sous l’effet de la forte inflation.

Pour l'avenir, il sera capital de surveiller si, au Royaume-Uni comme en Europe, les enquêtes de conjoncture réduisent le décalage avec la confiance des consommateurs en passant sous la barre des 50 points.

La Banque d’Angleterre continuera à relever ses taux d’intérêt avec prudence, tout en surveillant d’éventuels signes d’une possible modération du marché du travail.

À court terme, il y a opposition entre sécurité énergétique et neutralité carbone. Mais cet antagonisme finira par donner un coup de fouet au programme «net zéro».

A condition que la modération de l’inflation se poursuive, un discours un peu moins musclé de la part des banques centrales pourrait contribuer à apaiser la récente fébrilité des investisseurs.

Les marchés continuent d'envisager un tour de vis de la Fed de 75 pb en juin, même si le président Jerome Powell a explicitement écarté cette option.

Les restrictions liées au COVID-19 en Chine pourraient avoir des conséquences à l’échelle nationale et internationale.

Les prix à court terme sont susceptibles d’être sensibles à l’actualité autour de la guerre. À moyen terme, le conflit alimente une tendance structurelle qui devrait être favorable à la classe d’actifs des produits de base.

La relative cherté des actions américaines est justifiée dans le contexte actuel.

L'envolée de l'inflation au Royaume-Uni complique l'équation que doit résoudre la Banque d'Angleterre et sur laquelle nous attirions l'attention en mars.