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La maison-mère SVB Financial Group s’était volontairement placée en faillite en mars, peu après la prise de contrôle par les autorités de Silicon Valley Bank, une autre de ses filiales.

Goldman Sachs a été critiqué pour avoir à la fois mené des activités de conseil pour la banque et racheté des titres dépréciés au cours d’une opération qui s’est révélée avoir joué un rôle central dans la faillite de SVB.

La Chambre des représentants auditionne le vice-président de la Réserve fédérale sur la plus grande banqueroute bancaire depuis 2008 aux Etats-Unis.

«L’échec de SVB montre la nécessité d’aller de l’avant dans nos travaux pour améliorer la résilience du système bancaire», doit dire devant le Congrès le vice-président de la Fed chargé de la régulation bancaire.

La transaction porte sur 72 milliards de dollars d’actifs, a annoncé la FDIC, précisant que «les 17 agences de SVB ouvriront en tant que First Citizens» ce lundi.

Nous nous attendons à ce que les banques centrales prennent des mesures pour soutenir le système financier, mais qu'elles continuent à relever les taux.

La société explique dans un communiqué s'être mise volontairement sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.

Les mouvements de marché ne sont pas dus à une crise bancaire, mais aux fissures provoquées par les campagnes de hausses des taux d’intérêt. Les plus rapides depuis le début des années 1980.

La Réserve fédérale a parallèlement indiqué avoir, via son programme habituel de prêts à très court terme, prêté 152 milliards aux banques cette semaine contre à peine 5 milliards la semaine précédente.

Onze grands établissements s’engagent conjointement à verser au total 30 milliards de dollars de dépôts dans la banque mise sur la sellette par les trois récentes faillites.