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Les mesures budgétaires et monétaires initiales ont protégé l’emploi et l'accès des entreprises aux liquidités dans la crise. Ne pas enrayer la dynamique sera délicat.

Sur fond d’une poussée préoccupante de COVID-19 aux USA, la prévision de PIB mondial pour 2020 est réduite à -4,9%, contre -3% anticipés en avril.

Cette baisse mensuelle est nettement plus importante que celles observées fin 2008 et début 2009 lors de la crise financière, a souligné Eurostat.

Le PIB réel dans la zone G20 a chuté de 3,4% sur la période de janvier à mars suite aux mesures de confinement liées au coronavirus.

Ce recul s’explique par les mesures de confinement liées au Covid-19, qui ont commencé à être largement mises en place par les Etats membres au mois de mars.

Dans la zone euro et dans l'Union européenne, le PIB a diminué respectivement de moins 3,8% et moins 3,3%, contre une croissance de 0,1% et 0,2% au trimestre précédent.

Alors qu’il était question en janvier d’une croissance de 1,7% cette année, le PIB vaudois est maintenant attendu en baisse de 5,5%.

«L’Europe fait face à un choc économique sans précédent depuis la Grande Dépression», a souligné le Commissaire européen à l’Economie.

L’économie devrait reculé de 3,5% en 2020, selon les experts de la banque qui tablaient sur une baisse de seulement 1% précédemment.

Le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier a indiqué récemment que la récession serait au moins comparable à celle de la crise financière, qui a vu le PIB allemand fléchir de 5%.