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L’or étant considéré comme une valeur refuge, il a tendance à s’apprécier en période d’incertitudes politiques ou économiques.

L’or a gagné du terrain cette semaine, porté par la prudence des investisseurs en ces temps de déconfinement.

Sur le London Metal Exchange, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s’échangeait à 12’330 dollars jeudi, contre 11’955 dollars vendredi dernier à la clôture.

La pandémie et le ralentissement de l’économie qu’elle entraîne, notamment pour les transports et le bâtiment, «a frappé de plein fouet le marché de l’aluminium», signale Daniel Briesemann de Commerzbank.

Les titres financiers cotés (ETF) indexés sur le cours du métal précieux ont attiré «d’énormes flux» au premier trimestre 2020.

L’once de métal jaune se maintient au-dessus de la barre des 1'700 dollars.

Les cours du cacao étaient en très légère hausse cette semaine, alors qu’un industriel constate une reprise en Chine et que la Côte d’Ivoire soutient sa filière.

«Cette nouvelle hausse n’est pas liée à un retour rapide du risque, mais plutôt à l’énorme augmentation du bilan de la Fed», a expliqué Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades.

La corona-crise a bousculé tous les actifs y compris l’or. Les injections de liquidités pourraient être les prémices d’une forte hausse du métal jaune.

Parmi les principaux métaux cotés au London Metal Exchange (LME), l’aluminium reste celui dont le cours est le plus fragile, constate Daniel Briesemann, de Commerzbank.