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Même si le potentiel de croissance devrait diminuer, la Suisse est à même de relever les défis de l’IA et de la géopolitique. Avec Maxime Botteron, d’UBS.

Contrairement à d'autres banques centrales, la BNS ne semble pas particulièrement préoccupée par le fait que l'inflation devienne incontrôlable.

Pour la première fois depuis près de trois ans, les rendements sur les marchés des capitaux ont franchi la barre de 0%. Faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter?

Notre scénario principal prévoit que la BNS maintiendra son taux directeur inchangé à -0,75%.

Selon l’économiste de Credit Suisse Maxime Botteron, c’est moins un changement de politique qu’une réaction aux récents commentaires du Trésor américain.

Le leader dans la course à la numérisation de la monnaie est la petite banque centrale des Bahamas qui a déjà lancé son Sand Dollar.

La Banque nationale suisse n'est pas prête à exclure les interventions sur le marché des changes de sa boîte à outils.

A moins que le franc ne s'apprécie à nouveau, nous ne sommes pas encore convaincus que la BNS interviendra effectivement «plus fortement» sur le marché des changes.

La publication de la nouvelle prévision d'inflation suggère que la BNS n'a pas l'intention de modifier son taux directeur au moins jusqu'au premier trimestre 2023.

Le PIB suisse a chuté de 2,6% entre janvier et mars, sous l'effet d'une forte baisse de la consommation privée. Les exportations se sont maintenues grâce à la pharma et aux matières premières.