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L’indicateur a ainsi poursuivi son ralentissement entamé après son pic de 10,4% atteint en octobre, mais recalculé à 8,8% selon une nouvelle méthodologie.

Même s’il reste loin de l’objectif de la Fed, le renchérissement revient au plus bas depuis presque deux ans.

Si rien n’est fait, les dettes publiques des Etats risquent d’atteindre en 2028 les niveaux observés durant la pandémie, signale le Fiscal Monitor du Fonds monétaire international.

L’institution s’attend toutefois à ce que les principales régions économiques évitent la récession.

L’action des instituts d’émission a «mis en lumière les vulnérabilités du secteur financier», que ce soit en Suisse ou aux Etats-Unis, reconnaît Kristalina Georgieva.

«Si, au moment de la réunion de mai, les projections d’une inflation encore élevée sont en voie d’être atteintes, alors une hausse des taux sera appropriée», affirme le chef économiste.

L’inflation de l’énergie a continué de ralentir dans la zone OCDE, pour s’établir à 11,9% en février 2023, après 16,4% en janvier.

En mars, l’inflation en Suisse s’est établie à 2,9%, après avoir atteint 3,4% en février, a annoncé lundi l’Office fédéral de la statistique (OFS).

De manière générale, les principaux flux de revenus des banques pourraient se contracter jusqu’à un tiers au cours cette décennie. Tel est l’un des constats de la nouvelle étude Deloitte «The future of retail banking».

Aux Etats-Unis, l’indice PCE reflue à 5% en février sur un an, tandis qu’en zone euro le renchérissement poursuit sa décélération, à 6,9% sur un an en mars, grâce à une accalmie des tarifs de l’énergie.