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Les prix à la consommation ont augmenté de 6,4% sur un an, contre 6,5% en décembre, selon l’indice CPI. Le ralentissement est moins fort qu’attendu, les analystes tablaient sur 6,2%.

«Les tensions persistantes sur le marché du travail exercent des pressions à la hausse sur l’inflation, même si certaines composantes ralentissent en raison de l’amélioration des facteurs liés à l’offre», indique la gouverneure de la Fed.

L’exécutif européen a annoncé qu’il révisait à la hausse sa prévision de croissance pour la zone euro en 2023 à 0,9% (+0,6 point) et estimé qu’elle devrait «éviter de peu» une récession cet hiver.

La hausse des prix reste à un niveau élevé, à 11,77%, en très légère baisse par rapport à décembre (11,9%), selon les chiffres de l’agence étatique Rosstat.

L’indice de l’Université du Michigan gagne 2,3% par rapport à janvier, et s’établit à 66,4 points. Les analystes voyaient l’indice monter à seulement 65 points.

Sur un mois, les prix grimpent de 1,0%.

Invité de l’Economic Club de Washington, Jerome Powell prévient que si l’économie reste trop forte, de nouvelles hausses de taux seront nécessaires.

Pour Isabel Schnabel, la BCE pourra à nouveau abaisser ses taux le jour où elle aura «des preuves solides que l’inflation, et en particulier l’inflation sous-jacente, revient vers notre objectif de 2% à moyen terme».

L’année 2023 devrait commencer comme s’est finie 2022, avec une croissance «modeste» anticipe l’Insee qui relève légèrement sa prévision de PIB pour la période de janvier à mars.

La BCE «ramènera l’inflation vers 2%», niveau qui traduit la stabilité des prix, «d’ici la fin de 2024 ou 2025», a martelé le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.