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Selon les évaluations annuelles de la Réserve fédérale, les groupes bancaires sont «bien placés pour faire face à une grave récession et pour rester au-dessus des exigences minimales en matière de fonds propres».

Les responsables de la Réserve fédérale étudient une proposition qui vise à modifier une règle introduite après la crise financière de 2008, une sorte de «filet de sécurité».

Dans le cadre réglementaire actuel, les ratios de fonds propres de la maison mère UBS surévaluent la résilience réelle de cette dernière. Il s’agit d’une lacune, affirme l’institut d’émission.

En parallèle, le directeur financier Todd Tuckner indique que le transfert des clients de Credit Suisse vers la banque aux trois clés progresse comme prévu.

Selon ses calculs, la banque devrait lever au total jusqu’à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie (CET1).

La banque d’importance systémique mondiale devra notamment détenir plus de fonds propres pour ses filiales étrangères.

Selon une source proche du dossier, relayée par «Finanz und Wirtschaft», la direction de la banque utiliserait la menace de délocalisation pour faire pression sur Berne et ses velléités de renforcer les règles en termes de capitaux.

Lors de l’assemblée générale ordinaire, le président Colm Kelleher rappelle que l’établissement est déjà soumis à «certaines des exigences en matière de capitaux propres les plus strictes du monde».

«L'intérêt des institutions de prévoyance et le résultat positif des levées de capitaux sont un signe clair de confiance dans notre stratégie à long terme», s'est réjouit Dieter Marmet, directeur général de la 1291 Fondation de placement.

La constitution de fonds propres est prioritaire sur les reversements aux collectivités publiques, selon le nouveau président de l’institut d’émission helvétique.