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Jerome Powell semble faire allusion aux tentatives de l’actuel Congrès américain d’imposer des règles strictes pour limiter les marges de manoeuvre en matière de décisions de politique monétaire.

En mai, la Fed, dirigée par Jerome Powell, avait maintenu le taux entre 1,50% et 1,75% après l’avoir relevé d’un quart de point (0,25%) en mars. La prochaine réunion de son comité monétaire se tient les 12 et 13 juin.

Le sentiment sur le risque à l’échelle mondiale doit être surveillé alors que le relèvement graduel des taux directeurs est mis en oeuvre, a rappelé le président de le Réserve Fédérale américaine.

La monnaie européenne frôle la barre de 1,20 dollar vers 21h, contre 1,1951 dollar mercredi soir.

La banque centrale de Jerome Powell se contente de noter que «l’inflation générale et celle mesurée, hors prix alimentaires et énergétique, s’est rapprochée de 2%».

La politique fiscale et commerciale pourrait s’avérer inflationniste: les réductions d’impôts vont alourdir la dette, et les tarifs douaniers risquent de renchérir les prix à l’importation.

La hausse de l’indice des prix basé sur les dépenses de consommation est passée de 1,7% en février à 2% en mars en glissement annuel.

La présidente de la Fed de Cleveland craint pour la productivité et la croissance de l’économie américains.

La Fed pourrait mettre fin à sa politique monétaire accommodante à un rythme plus rapide qu’actuellement anticipé, avertit le Fonds.

Les minutes de la réunion du 21 mars affirment que la perspective de représailles commerciales de la part d’autres pays est perçue comme un risque à la baisse pour l’économie US.