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Les marchés sont tétanisés par les craintes d’une récession face à une épidémie qui semble ralentir dans son berceau asiatique mais se propage sur les autres continents.

Donald Trump, qui réclame depuis des mois une telle action, a immédiatement félicité la Fed, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

Jeudi, Milan, Paris et Madrid ont enregistré les pires plongeons de leur histoire, avec jusqu’à 17% de perte.

La banque centrale américaine va injecter 1’500 milliards de dollars de plus sur le marché monétaire cette semaine.

Pire séance de l’histoire du CAC 40 à Paris (-12,28%). Francfort au plus mal depuis la Réunification (-12,24%). Londres (-10%) n’a jamais dévissé à ce point depuis octobre 1987.

La banque centrale va faire passer de 150 à 175 milliards de dollars le montant quotidien des liquidités qu’elle offre, à partir de jeudi et jusqu’au 13 avril.

Peu avant 15h, Francfort et Londres progressaient de respectivement 2,16% et 2,85%. Encore insuffisant pour rattraper la débâcle de lundi.

Graphique de la semaine de DWS. Pourquoi les taux réels américains étaient-ils tombés en territoire négatif avant même la réduction de la Fed?

Les régulateurs prient les groupes financiers de «travailler de manière constructive avec les emprunteurs» touchés par les retombées du coronavirus.

La Bourse de Zurich a fini sur une chute de 5,55% à 9196,60 points. Paris et Londres ont accusé leur pire chute sur une séance depuis 2008.