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Le président de l’antenne locale de la banque centrale John Williams table sur une décélération de la croissance à 1%-1,5% cette année par rapport à la précédente.

«Les grandes banques disposent de fonds propres suffisants pour absorber plus de 600 milliards de dollars de pertes et continuer à prêter aux ménages et aux entreprises dans des conditions difficiles», ont conclu les auteurs du rapport.

«Notre inflation est une conséquence d’une très forte demande, en partie tirée par (...) ce que le Congrès a fait pour soutenir l’activité et en partie tirée par ce que nous avons fait», admet le président de la Fed.

Devant le Congrès américain, Jerome Powell reconnaît que l’inflation a surpris et que d’autres surprises sont possibles.

La hausse de la production totale a été de 0,2% par rapport par rapport à avril, alors que les analystes tablaient sur une avancée de 0,5%.

L’indice de l’antenne régionale de la Fed a perdu 6 points en juin, à -3,3 points, alors que les analystes tablaient au contraire sur une hausse de l’activité à 5 points.

La Réserve fédérale ose un relèvement de ses taux directeurs de trois quarts de points et le président Powell assure que l’institution reste «déterminée» à lutter contre l’inflation galopante.

Les taux directeurs, qui se situent actuellement dans une fourchette de 0,75 à 1,00%, seront ainsi relevés pour la troisième fois d’affilée.

«Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour ramener l’inflation à notre cible de 2%», estime la numéro deux de la Réserve fédérale.

Le président américain a assuré que son «plan» pour contrôler les prix «commençait par un postulat simple: respecter la Fed, respecter l’indépendance de la Fed».